Hugues de saint Victor : Le gage des divines fiancailles
Hugues de saint Victor
écrivit un petit traité
le « Soliloquium de arrha animae »
traduit par Michel Ledrus (edt Charles Beyaert Bruges 1923 )
avec le titre « le gage des divines fiançailles »
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Il s’agit d’un dialogue entre Hugues et son âme
court ,vivant
émouvant
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Ses contemporains avaient surnommé Hugues
le second Augustin
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Mais son « soliloque »
n’est pas une confession
comme celle du docteur d’Hippone
mais on y trouve la même allégresse
la même joie
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Il termine son traité
par une prière
qui sorti de son contexte
peut paraître prétentieuse
Hugues semble vraiment
« rouler des mécaniques »
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mais « cette louange divine »
est tellement sincère ,spontanée joyeuse, humble
qu’on a envie de louer Dieu avec lui
Je confesse tes miséricordes Seigneur mon Dieu
Tu m’as donné de te connaître avec plus de vérité
de t’aimer plus purement, de croire en toi plus sincèrement
Tu m’as donné une intelligence aisée, une mémoire tenace ,
une langue diserte ,une parole agréable ,une science persuasive ,
l’efficacité dans les œuvres ,le don de plaire dans les relations
le progrès dans les études …la modestie dans les réussites
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Quand j’étais dans l’ignorance tu m’as instruit
Quand j’étais dans le péché tu es allé me chercher …
tu as fait tout cela pour moi Seigneur
et il me sera doux de toujours remercier, de te louer de t’aimer (M Ledrus p106)
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Evidemment pendant des siécles
et encore plus depuis les jansénistes
on a bien souvnet oublié de rendre grâce
pour tout ce que Dieu nous a donné
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On nous a tellement enseigné de nous haïr
de ne pas se vanter
de ne pas s’aimer
que l’on ose plus
« rouler des mécaniques »
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Tout le soliloque de Hugues
nous invite à commencer par nous aimer
Aimes toi
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