Le pape François donne la parole aux évêques

Au début de son exhortation « Evangelii gaudium le pape écrit

 Je ne crois pas  qu’on doive attendre du magistère papal une parole définitive ou complète sur toutes les questions qui concernent l’Église et le monde. Il n’est pas opportun que le Pape remplace les Épiscopats locaux dans le discernement de toutes les problématiques qui se présentent sur leurs territoires. En ce sens, je sens la nécessité de progresser dans une “décentralisation” salutaire.

 C’est pourquoi dans la suite de son exhortation ,le pape François  cite les  Évêques de différents continents qui se sont exprimés lors du synode

 Les évêques africains, ont signalé que

« souvent, on veut transformer les pays d’Afrique en simples  pièces d’un mécanisme, en parties d’un engrenage gigantesque

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les évêques d’Asie ont souligné

« les influences extérieures qui pèsent sur les cultures asiatiques.

 

118. Les évêques de l’Océanie ont  demandé quel’Église

« fasse comprendre et présente la vérité du Christ en s’inspirant des traditions et des cultures de la région » et ils ont souhaité que « tous les missionnaires travaillent en harmonie avec les chrétiens autochtones pour faire en sorte que la foi et la vie de l’Église soient exprimées selon des formes légitimes appropriées à chaque culture ».

 Il est indiscutable qu’une seule culture n’épuise pas le mystère de la rédemption du Christ.

Nous sommes tous des disciples missionnaires

 

66 Les Évêques français,s’expriment sur la famille

 qui  ne naît pas « du sentiment amoureux, par définition éphémère, mais de la profondeur de l’engagement pris par les époux qui acceptent d’entrer dans une union de vie totale

 

65 Les Évêques des États-Unis d’Amérique,observent que tandis que l’Église insiste sur l’existence de normes morales objectives, valables pour tous,

 « il y en a qui présentent cet enseignement comme injuste, voire opposé aux droits humains de base. Ces argumentations proviennent en général d’une forme de relativisme moral, qui s’unit, non sans raison, à une confiance dans les droits absolus des individus.

 

191.Les évêques du Brésil  rappellent qu’en tout lieu et en toute circonstance, les chrétiens, encouragés par leurs pasteurs, sont appelés à écouter le cri des pauvres,

 « Nous voulons assumer chaque jour, les joies et les espérances, les angoisses et les tristesses du peuple brésilien, spécialement des populations des périphéries urbaines et des zones rurales – sans terre, sans toit, sans pain, sans santé – lésées dans leurs droits.

Voyant leurs misères, écoutant leurs cris et connaissant leur souffrance, nous sommes scandalisés par le fait de savoir qu’il existe de la nourriture suffisamment pour tous et que la faim est due à la mauvaise distribution des biens et des revenus. Le problème s’aggrave avec la pratique généralisée du gaspillage  je

 

le pape François rappele aussi la belle et prophétique plainte, exprimée

il y a plusieurs années par les évêques des Philippines : à  propos de la destruction de la nature

 178 « Une incroyable variété d’insectes vivait dans la forêt et ceux-ci étaient engagés danstoutes sortes de tâches propres […] Les oiseaux volaient dans l’air, leurs brillantes plumes et leur différents chants ajoutaient leurs couleurs et leurs mélodies à la verdure des bois […]

Dieu a voulu cette terre pour nous, ses créatures particulières,

mais non pour que nous puissions la détruire etla transformer en sol désertique […]

Après une seule nuit de pluie, regarde vers les fleuves marron-chocolat, dans les parages, et souviens-toi

qu’ils emportent le sang vivant de la terre vers la mer […]

Comment les poissons pourront-ils nager dans cet égout comme le rio Pasig, et tant d’autres fleuves que nous avons contaminés ?

Qui a transformé le merveilleux monde marin en cimetières sous-marins dépourvus de vie et de

couleurs ?

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