Aelred de Rievaulx : Le « Miroir de la charité »

Tandis que des personnes reprochaient aux cisterciens leur trop grande ascèse

Saint Bernard demanda à Aelred d’écrire un traité sur l’amour de Dieu 

« Vous montrerez au sujet de l’ascèse corporelle, 

qu’elle ne diminue pas la charité ;

Elle l’augmente au contraire ».

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Aelred,

était un fervent disciple de saint Augustin

son biographe dit de lui

Il tenait fréquemment entre ses mains Les Confessions d’Augustin,

car ce livre avait été pour lui comme un guide au moment de sa rupture d’avec le monde

(Walter Daniel :Vita Aelredi 42, 3.)

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Il connaissait donc  la célèbre phrase de saint Augustin

Mon cœur n’est pas satisfait tant qu’il n’a pas trouvé Dieu

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Il va donc d’abord prouver

que l’homme ne peut pas être heureux sans Dieu

Il faut être prêt à renoncer à tout par amour pour Dieu

Cet amour nous libère des servitudes de la chair

nous procure la joie de l’esprit

et engendre la paix intérieure

Puis il arrive à l’essentiel et parle des 3 amours

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Amour de soi ,des autres et de Dieu

 

. L’homme doit s’aimer soi-même dans l’ordre ;

 aimer les autres comme lui-même et Dieu plus que lui-même,

 car il ne doit s’aimer lui-même et les autres que pour Dieu.

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Remarquons d’abord que si ces trois amours sont distincts, ils n’en sont pas moins étroitement liés.

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Personne ne s’aime, en effet, s’il n’aime aussi le prochain et Dieu ;

 personne n’aime le prochain comme lui-même, s’il ne s’aime lui-même.

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 L’amour du prochain précède donc, d’une certaine manière, l’amour de Dieu.

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Il le précède, mais dans l’ordre des choses, non en excellence. Il précède cet amour parfait dont il est dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » (Mt. 22). Pourtant, même s’il n’est pas parfait, un certain amour de Dieu doit précéder l’amour de soi et du prochain, qui, sinon, seraient sans vie et donc inexistants.

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 Pour qu’un homme s’aime lui-même, il faut qu’il commence à aimer Dieu.

Pour aimer les autres, son cœur doit en quelque sorte se dilater.

 Le feu de l’amour divin gagnant, absorbe peu à peu en sa plénitude les autres amours qui n’en sont plus que des étincelles.

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Décidemment ,ces moines du 12é siècle

sont vraiment des théologiens de l’amour 

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Saint Bernard

écrivait dans son traité sur l’amour 

Il faut s’aimer soi même

Aimer Dieu pour soi même

Aimer Dieu pour lui même

S’aimer soi même uniquement pour Dieu

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Hugues de st Victor

écrivait

aimes toi car Dieu t’aime

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aimes toi car Dieu t’aime 

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