Le Pére François Libermann (1802-1852) : Un missionnaire et un « maitre de paix »

Le père François Libermann est un des  fondateurs

 de la congrégation des pères du saint Esprit

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1802

Quelle coïncidence !

Libermann est né la même année que Victor Hugo 

quand ce siècle avait 2 ans

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L’un est poète

l’autre est mystique

L’un est un géant ,exalté et reconnu de tous

l’autre est un minus ,épileptique et souvent rejeté

L’un a écrit « la légende des siècles »

l’autre a prolongé cette légende

avec de nombreux disciples

qui propagent encore l’évangile dans le monde

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Un missionnaire

Autre coïncidence !

Chateaubriand publie en 1802

« Le génie du Christianisme » 

à la gloire de  l’expansion du christianisme

Libermann va œuvrer à cette grande mission

Les premiers missionnaires  qu’il envoie en Afrique

sont vraiment des « héros romantiques »

Ils meurent presque tous en cours de route 

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Un grand maître de la paix intérieure

François Libermann  qui avant son baptême

se prénommait Jacob

est rejeté par son père rabbin

car il a renié sa religion juive

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Il voudrait être prêtre

il ne le peut

car il est épileptique

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Il veut fonder une congrégation missionnaire

mais à Rome il est pris pour un illuminé

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Les premiers  missionnaires qu’il envoie en Afrique

 meurent presque tous 

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Tous ces rejets

toutes ces faiblesses

ne peuvent que décourager

 et engendrer de l’angoisse 

mais Libermann reste paisible

Il s’en remet sans cesse à Dieu

Sa foi ,sa confiance est source de paix

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Le père Libermann devient ainsi

un grand maître de la paix intérieure

il n’est pas « docteur en théologie »

mais certainement un grand « docteur en Stress »

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Avant d’être un missionnaire

il est avant tout un maitre spirituel

car  en fait les vrais fondateurs de la congrégation missionnaire  

furent les pères Tisserant et Le Vavasseur

En outre Libermann n’a jamais été en mission

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Libermann fut un grand prophète pour notre temps

car il a l’art de nous enseigner

à rester en paix

malgré toutes nos difficultés  

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Il meurt le 2 Février 1852

deux mois après le coup d’’état de Napoléon III

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