Le Concile de Jules III (Mai 51-Avril 52 )
Jules III dès sa nomination voulut reprendre le concile de Trente
**
Les convocations
C’est la galère !
Que des problèmes !
**
Le roi de France Henri II interdit aux évêques français de s’y rendre
pour raison politique, après la prise de Parme par Charles Quint avec l’accord du pape
Charles Quint qui avait interdit aux évêques allemands de s’y rendre à l’époque de Paul III
les oblige cette fois ci d ’y aller
Les protestants invités refusent de venir
**
Les nouveaux acteurs du concile
Sous Paul III le concile était présidé par 3 légats
Jules III, quant à lui, nomme un seul président Crescenzi
**
Le cardinal Crescenzi
Encore un homme de la renaissance !
Paul III l’avait nommé cardinal en 1542,
malgré sa vie dissolue et sa fille naturelle (Hefele 9 p 458)
mais les voies de Dieu sont vraiment impénétrables
Crescenzi devenu président se met du côté des réformistes
et devient même un protecteur de le compagnie de Jésus
**
Massarelli
est toujours le secrétaire
comme au temps de Paul III
**
Les théologiens importants
Les 2 jésuites Laynez et Salmeron sont les grandes vedettes
cliquez ICI
et un dominicain Melchior Cano
Cliquez ICI
**
Les sujets traités
Les évêques travaillèrent sur les sacrements
en particulier sur l’eucharistie
qui fut le décret le plus important de cette période
**
Fin de cette deuxième période
En Avril 1552 ,pour la deuxième fois le concile est reporté
Il n’aura même pas duré un an
A cause des armées protestantes qui s’approchent de Trente
et après avoir la défaite de Charles Quint
ce fut le sauve qui peut !
**
Morts
Le président du concile, Crescenzi meurt de maladie quelques jours après la dispersion
les nonces jugèrent prudents de s’en aller
et ils emportèrent le cardinal Crescenzi qui ne put aller plus loin que Vérone ,
où il mourut deux jours après ( Hefele tome 9)
**
Le pape Jules III meurt en mars 1555
Selon Massarelli
Il souffrait depuis des années de violent attaque de goutte…
Le 12 février il tomba malade avec beaucoup de fièvre ,et perte d’appétit
Au début il ne craignait rien
On eut beaucoup de peine à le décider à communier …
puis l’imminence de la mort ,à laquelle il n’ avait pas songé le paralysa
**
Charles Quint, las des guerres en Allemagne ,
prend sa retraite la même année ,en octobre 1555
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.