Au Concile de Trente ,Opinions du cardinal de Lorraine et du pére Lainez sur le sacrement de l’ordre
Le cardinal de Lorraine
Lors des discussions au concile de Trente en 1563
sur le sacrement de l’ordre
le cardinal de Lorraine très intéressé intervint plusieurs fois
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Il fut le premier à prendre la parole
et très longuement selon son habitude
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Il s’en prit d’abord aux élections des évêques
Quelles soient faites par le pape ,par les princes ,par les chapitres ,
aucune ne trouvait grâce à ses yeux
Il fallait revenir aux usages de l’église primitive
Sans admettre l’élection par le peuple ,
il pensait que l’élection des clercs devait s’accompagner d’une sérieuse enquête
sur la vie et les mœurs du candidat
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« On rendit hommage à la prose du cardinal
bien que de vouloir parler de tout, l’orateur trop disert embrouille plus qu’il n’éclaire» (Dumeige 11 p 370)
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Les cardinaux
Oh ! l’étonnant, le bouillonnant cardinal de Lorraine
ne serait il pas parfois sympathique
quand il déclare ,lui qui est devenu cardinal à 13 ans,
« il ne faut pas élever au cardinalat des jeunes gens et même des enfants de 13 ans » ?
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Et pourquoi faut il des cardinaux prêtre ?
un cardinal et un prêtre, ce sont deux fonctions différentes
Est il bien de ‘cumuler les deux mandats ?
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Il a dû jubiler de joie quand le concile décréta
Les cardinaux sont appelés à travailler avec sollicitude à la gloire de Dieu
Ils doivent enflammer les fidèles dont le salut est en jeu
Surtout leur vie constitue une prédication muette de la frugalité, de la modestie, de la continence, de l’humilité .Il s’ensuit que le mobilier ,la table ,la nourriture ont à s’inspirer de la simplicité ,du zèle, de Dieu et du mépris des vanités (Dumeige histoire des conciles 11 p 512 )
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Lainez
Le pére Lainez s’investit aussi sur ce dossier
Il commence à parler de la réforme de la cour romaine
et du bienfait d’une direction unique dans l’église comme dans l’état
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En parlant de l’élection des évêques
il pense qu’il faut mieux que les évêques soient choisis par un seul prince
plutôt que par la multitude ,
car le peuple est une bête multiforme
et il se gouverne avec plus de témérité que de prudence
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Il ajoute « je crains toujours la multitude et la multitude des évêques
Pas tellement un grand démocrate ,notre jésuite !
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Cette fois çi le discours de Lainez fut guère apprécié
et depuis lors ,en tout cas Morone s’abstint le plus souvent de recourir aux services de Lainez
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