Le cardinal de Lorraine (1524-74) au concile de Trente

C’est un personnage que ce cardinal

Il est archevêque à 13 ans

Il fonde l’université de Reims à 23 ans,il faut le faire !

Il vit dans le luxe

dans son château de Meudon

ou ses propriétés de Joinville

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En 1559 ,il assume de hautes responsabilités dans la cour de Francois II  

 au point de porter ombrage à la terrible Catherine de Médicis 

Il est le chef de l’église Gallicane

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Arrivée au concile de Trente

En 1562 ,le cardinal tarde à venir au concile

Il se laisse désirer !

Il fait la coquette !

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Alors que les évêques de Trente étaient  réunis depuis janvier 62

et avaient déjà rédigés les décrets  sur l’eucharistie et la réforme du clergé

les Français  arrivèrent  enfin et  en grande pompe le 13 novembre    

le cardinal était en tête

Il était  suivi par 13 évêques  dont Charles d’Angennes de Rambouillet ,

3 abbés et 18 théologiens

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Le cardinal dés son arrivée prononce un discours de haute tenue que tout le monde admire 

en espérant bien être admis parmi les présidents de l’assemblée

mais en vain !

Quelle humiliation !

On lui réserva  quand même une place d’honneur auprès du cardinal Madruzzo, évêque de Trente

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Cependant son prestige se révéla immense

Il prit part activement à la discussion

surtout quand on aborda l’éternelle question de la suprématie du pape

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La suprématie du pape

Les français refusèrent  de décréter que  « le pape régit l’église» 

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Lorraine inquiète Rome

Borromée préconise de lui « laver la tête »et tout en  sauvegardant  les apparences ,

lui donner de bonnes leçons en le contredisant pour atténuer « son insolence et son instabilité »

 

Le  légat de Gonzague repoussa la thèse de la supériorité du concile sur le pape

Le légat Seripando la défendait

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Arrivée à Innsbruck

Charles a vraiment la bougeotte

il n’est pas seulement instable en parole 

Il veut être partout !

Il part donc à la rencontre de l’empereur Ferdinand qui tient  à Innsbruck une sorte de concile annexe

 avec des théologiens qui n’étaient pas favorables à la suprématie du pape

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La situation était donc tendue 

et soudain un de ces  coups de théâtre

qui furent si fréquents depuis le début du concile à Trente 

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Le 2 mars le légat Gonzague meurt  assisté  sur son lit par J.Laynez

Puis c’est le tour du légat Seripando de mourir le 17 mars

Bouche bée !

Tout le monde se calme

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Le cardinal de Lorraine espérait être choisi comme légat

pour remplacer un des morts

en vain !

Ce fut Morone 

qui reprit les choses ne main

et présida la suite du concile

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Ce qui n’empêche pas le cardinal d’intervenir encore souvent dans les discussions

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C’est encore le cardinal de lorraine qui aura le dernier mot

le dernier jour du concile

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