Jean de Gerson et les dévotions populaires
Jean de Gerson
Jean de Gerson est chancelier de l’université de Paris
responsable de tout un peuple de jeunes
Il est aussi pasteur
et se méfiait donc des superstitions et de certaines dévotions populaires ,
des sorcières, des mécréants et des idolâtres qui pullulaient
Il va jusqu’à critiquer la cour royale où des rebouteux et occultistes ont été appelés pour guérir Charles VI de sa folie
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Un peuple ignorant
Gerson a un certain mépris pour le peuple ignorant
c’est pourquoi, tout en n’ appréciant pas certaines dévotions il les permet
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Le peuple s’imagine avoir davantage de grâces devant certaines images plutôt que devant d’autres
Le peuple fait de certains saints des spécialistes infaillibles de telle ou telle maladie
Le peuple se passe des chaînes de prière et mesure la longueur des cierges
Et Gerson de conclure
le nombre des sots est infinis
Par contre Gerson accorde sa confiance aux neuvaines
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Dans le même esprit Gerson interdit aux laïcs
la lecture sans condition des écritures saintes
qui est réservée aux seul clercs
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Qu’il s’agisse de l’adoration des images
ou de la prière aux saints ,
le peuple n’est pas capable de sortir de sa rusticité
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Qu’on lui demande donc seulement l’intention droite ,
cette le faire ce que veut l’église
et la foi implicite
croire ce que croient les clercs
cela suffit à son salut
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Dévotion à Saint Joseph
Gerson a une dévotion particulière pour saint Joseph
et écrit même en son honneur un poème intitulé « Josephina »
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En outre il recommande vivement la méditation de la passion
(Fliche et Martin Hist. de l’Eglise tome 14 p 855 ss)
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