Nicolas de Cues (1401-1464) : Chancelier à l’universtité de Paris
Sa Jeunesse
Il est né à Cues sur les bords de la Moselle
son père est un commerçant aisé propriétaire de bateaux qui sillonnent la moselle
Il étudie à 15 ans les arts liberaux à Heidelberg,
puis le droit canonique à Padoue
Dés 1425,il enseigne Allemagne et se rends souvent en Italie où il commence à avoir une grande notoriété
En 1428 , il se rend à Paris où il copie des manuscrits particuliérement ceux de Raymond Lulle
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il étudie aussi les écrits d’Hermès Trismégiste
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Concile de Bâle
En 1432 ,il participe au concile de Bâle et prend d’abord le parti des pères concilaires
qui défendaient la primauté du concile sur le pape
mais il s’aperçoit vite de son erreur et se tourne vers le pape
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L’union des églises d’Orient et d’Occident
En 1434 Il écrit un ouvrage sur la politique ecclésiale « la concordance catholique »
où il réfute, le premier l’authenticité de la « donation de Constantin «
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Il permet ainsi ,momentanément ,un rapprochement entre les églises d’orient et d’occident
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En rentrant de Constantinople, il entreprend la rédaction de son livre le plus important
« la docte ignorance »
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en 1445 il écrit « la filiation de Dieu »
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Le cardinal
en 1450 lors de l’année jubilaire, Nicolas est nommé cardinal
et parcours avec son ami Denys le chartreux les régions allemandes pour organiser des réformes ecclésiales
la même année ,il rédige « les ecrits aux simples »
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En 1452 il est nommé évêque de Brixen ,mais il a de mauvaise relations avec les autorités locales et retourne à Rome
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1453 Au moment de la prsie de constantiople il écrit « la paix de la foi »
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Il écrit aussi « la vision de Dieu
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Le cas de Nicolas de Cues est exemplaire car toutes les tendances de son époque se retrouvent en lui
Une piété médiévale enrichie d’intuitions mystiques
Un étonnant optimisme qui lui fait espérer une réforme complète de l’église
Une infatigable activité qui s’exerce en tout lieux
,à Bâle , contre les hussites et les turcs, dans son évêché de Brixen ,à Rome
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Cues est aussi le portier des temps modernes :
humaniste, il possède toutes les science ;
philosophe il fait de l’homme le miroir du monde
Il rompt avec le moyen âge et prépare le développement de la pensée moderne (Fliche et Martin tome 14 p 414)
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