Ulrich Zwingle (1484-1531) et l’humanisme
Zwingle
le réformateur de Zurich
n’a pas partout bonne réputation !
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Pensez !
Un pasteur qui meurt les armes à la main
C’est pas très sérieux
pas très religieux
encore moins évangélique
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Mais Zwingle n’est pas tout à fait
un dictateur
ou un violent
Certes il a été aumônier militaire
mais il a reproché aux Suisses, d’être des mercenaires
qui font la guerre et sèment la mort
pour gagner leur vie
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Sa conversion
A l’origine de sa conversion, Luther avait découvert
la justification par la foi
Zwingle, quant à lui bute sur le « Notre Père »
« Pardonnes-nous nos offenses comme nous pardonnons »
Il découvre alors son impuissance à pardonner
prend conscience de la toute puissance de la grâce
et se rendit, dit il , comme le « prisonnier de Dieu »
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Sa confession de foi
Cette confession se trouve dans son « commentaire sur la vraie et la fausse religion »
qu’il a dédié à François 1er, en 1525
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L’ épitre dédicatoire »
est celle d’un humaniste
Zwingle s’adresse au roi
Il ose lui reprocher
« la cupidité des rois et des princes qui sont poussés par l’appétit du pouvoir »
qu’il appelle la terrible maladie de son siécle
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Comme Erasme
Comme Budé
il attaque les théologiens de la Sorbonne
qui commentent les scolastiques
au lieu de lire les évangiles
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Les théologiens de la Sorbonne ont fait de la philosophie
« la maîtresse du verbe »
Ils feraient mieux d’apprendre l’hébreux et le Grec
pour mieux interpréter la parole de Dieu
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Cinq ans plus tard ,en 1530
François 1er va créer le collège royal
pour ceux qui connaissent l’hébreu et le Grec
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Mais Zwingle ne méprise pas pour autant la philosophie
Il cite souvent les philosophes de l’antiquité
par contre il fréquente peu les pères de l’Eglise
mais en revient toujours et toujours à l’évangile
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Il change l’étymologie du mot « religion »
qui viendrait selon lui du verbe « relegere » (relire)
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Il aimerait que les humanistes cessent de confondre l’église avec le pape
Face à la gravite de la situation de l’église ,
il ne peut pas pardonner à Erasme qu’il admirait dans sa jeunesse
sa lenteur et ses hésitations à vouloir reformer
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Zwingle fut ,un moment très apprécié par les membres du « Cénacle de Meaux »
Même Erasme, en lisant ce « commentaire sur la vraie et la fausse religion s’écrie
« Oh bon Zwingle, que tu es un excellent écrivain … »
‘(Stauffer : Interprètes de la bible p 87ss, edt ; Beauchesnes )
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