Calvin : La misère de l’homme et la gloire de Dieu

Le 16é siècle

est celui de la renaissance

celui de l’humanisme

celui de l’exaltation de l’homme

mais il fut aussi celui de grands mystiques 

qui chantaient la gloire de Dieu

venu pour relever l’homme  de sa misère 

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Que ce soit Jean de la Croix

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Que ce soit Ignace de Loyola

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Que ce soit Calvin,qui lui ,n’est pas mystique  

ces 3 grands croyants ,ont en commun un immense respect de Dieu

et une conscience aigüe de leur faiblesse

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Dieu c’est tout, l’homme n’est rien

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Calvin et la misère de l’homme

Au début de « l’’institution chrétienne » 

Calvin écrit

Toute la somme de notre sagesse…. est comprise entre 2 parties

à savoir la connaissance de Dieu et de soi même

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La vue de notre misère nous incite à élever les yeux vers Dieu

La connaissance de Dieu mène à celle de soi même.

Nous nous croyons  justes, sages et saints tant que nous n’avons pas contemplé le Seigneur

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Mais Calvin n’est pas un tendre

Il est de son temps !

Ce n’est pas un précieux

l’homme est un singe..une bête indomptée et féroce …,un fumier…,

une ordure  qui se délecte dans le péché comme dans un bourbier

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Calvin : Le théologien  de « l’honneur de Dieu »

Ce concept de « l’honneur » rapproche Calvin et les jésuites  

dont la devise est  « Pour la plus grande gloire de Dieu »

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« Tu adoreras Dieu et lui seul »

pas d’images, pas de culte des saints 

ce serait une offense faite à Dieu

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Dieu est l’Eternel

Calvin traduit l’anagramme YHWH par « l’Eternel »

celui qui EST

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Dieu est infini

Calvin emploie souvent le verbe « enclore » en parlant de l’infinité de Dieu

Dieu n’est pas enclos dans le nuée  lors des théophanies ,

ni sous la tente qui accompagne le peuple de Dieu dans le désert,

 ni dans le Saint des Saints 

…et puique  Dieu est infini ,il ne peut être enclos dans les espèces du pain et du vin

(Stauffer : interprêtre de la bible p 230 edt Beauchesne  )

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Dieu est puissant

Dans ses sermons la puissance de Dieu est toujours une puissance

équilibrée par la bonté ,la sagesse et l’équité (Jean Rillet) 

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