Zwingle : De la vraie et la fausse religion

En 1525…Zwingle, à le demande de Farel, écrit  son livre

« sur la vraie et fausse religion »

et le dédie à François 1é

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Ce livre eut un très grand succès

Calvin le lit et s’en servit pour écrire

« l’institution Chrétienne »

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Zwingle commence par méditer sur la création et la chute originelle  

Il admet ,à la suite de saint Paul, une connaissance naturelle de Dieu

Il constate que l’homme après sa chute désespère totalement de lui même

et qu’ensuite il découvre le « vaste sein de la miséricorde de Dieu »

L’âme croyante s’attache alors au Christ et désormais ne veut plus que lui

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Le combat spirituel

Que le Christ ait souffert pour nous ,qu’il expie nos péchés sur la croix

 c’est le centre de l’évangile 

mais la pénitence ne se confond pas avec des pratiques extérieures

comme des pèlerinages ou l’achat d’indulgence

Il s’git d’une réelle conversion intérieure

d’une réelle rupture ,du renoncement à soi même

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Désormais le chrétien est en guerre contre lui-même

C’est le  combat spirituel dont parle Jésus 

« je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive »(Mtt 10, 34)

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Le pouvoir des clés

Délier une âme  c’est relever celle  qui désespère de son salut

et lui rendre  l’espérance

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Les sacrements

Aucun élément physique ,eau, feu, huile, sel   …

ne possède de pouvoir sur l’âme 

Dieu seul change les consciences par la foi

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Pain et vin ne nourrissent pas

L’eau ne rénove pas

tous trois représentent l’engagement du chrétien

 au service du Christ qui purifie et et nourrit

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Luther ne peut accepter un telle doctrine

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Le baptême ne produit rien, mais il est un engagement à la pénitence

Tous mes chrétiens doivent prendre part à la cène

pour affirmer leur appartenance à l’église du Christ

c’est l’esprit qui vivifie ,la chair ne sert de rien

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Calvin dans son « institution » écrira

« Manger la chair et boire son sang n’est autre chose que de dire sa foi en lui »

mais le calvinisme se distingue du Zwinglianisme par l’affirmation

d’une réelle communion mystique entre le ressuscité et ses disciples

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Divers 

L’invocation des saints est condamnée car Dieu seul est bon

Zwingle aime l’art et ne critique pas les images en soi

les statues et tableaux dans les églises ne doivent pas  être otés

que si un culte leur est rendu

Il n’en décide pas moins l’abolition des crucifix

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Voir (Zwingle le 3é homme de la réforme par jean Rilliet p 94ss )

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