Michel de Certeau : La faiblesse de croire
Le soixante-huitard
En 1968, Michel de Certeau a pris au sérieux
la révolte des étudiants
Il essaie de comprendre « l’insolence des faits »
dans son livre sur le christianisme éclaté publié en 1974
et dans un ensemble de textes que Luce Giard a rassemblé en 1987
dans un recueil intitulé
la faiblesse de croire
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Certeau regarde sans concession
la désintégration de la société de son temps
et la faiblesse de l’église
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Le christianisme éclaté
L’église se morcelle entre traditionalistes, courant Vatican II
nouvelles communautés
L’écart grandit entre les croyances individuelles et les doctrines officielles
entre la foi et la pratique
Les institutions refusent de s’ouvrir
La hiérarchie et le clergé monopolise la parole et le savoir
On accepte le divorce entre le croire et le faire
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Comment être chrétien ?
Un chrétien n’est jamais seul
Les chrétiens forment un corps
Tout en ayant des opinions différentes
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Qu’est ce alors que d’être chrétien si il n’y a plus de solidarité dans les institutions
et comment réaliser l’union dans la différence ?
La crise des autorités met en cause
la nature de la vérité chrétienne et celle de la société ecclésiale
Comment donc trouver une unité ?
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L’Eglise ne serait elle que l’assemblée de ceux qui vont à la messe
ou l’ensemble des baptisés
ou quoi encore ?
Il faut absolument un lien qui rattache les membres de cette église
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Michel de Certeau parle de naviguer à découvert
sans la protection d’une idéologie garantie par une institution,
C’est le nouveau risque à prendre
le risque d’être chrétien à contre-pied de l’institution
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( Michel de Certeau ou la différence chrétienne edt. du cerf p 134ss )
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