Emmanuel Carrère : un Historien ?
Emmanuel Carrère
dans le deuxième chapitre du livre « le royaume »
nous parle de Paul
tantôt en historien qui enquête.
C’est du sérieux !
tantôt en romancier,
Il ne le cache pas
Il porte des jugements et pose des hypothèses
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Il est très vivant quand il imagine les réactions des auditeurs qui écoutent Paul
ceux qui hochent la tête ,ceux qui murmurent ,
ceux qui applaudissent ,ceux qui s’étonnent
enfin qui se retrouvent à la sortie pour palabrer (p 162)
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Il invente quand
il parle du macédonien qui apparaît à Paul
pour l’inviter au nom de ses compatriotes à passer sur l’autre rive.
Ce macédonien ne serait il pas Luc ? (p 179)
Carrère ira jusqu’à dire, sans aucune preuve,
que Luc est resté plusieurs années à Philippes (p 193)
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Il nous intéresse quand il parle des relations très fortes
qui auraient existé entre le médecin Luc et son malade Paul
qui se plaint souvent d’une étrange maladie
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Il nous intéresse aussi quand il insiste sur le rôle de Timothée
pour régler les palabres avec les Thessaloniciens ou les Galates
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Il insiste sur l’individualisme de Paul qui fait vraiment bande à part
vis-à-vis des « colonnes de Jérusalem »
Carrère nous surprend et il a peut être raison
quand il écrit que les galates
n’ont qu’une idée très vague des origines de leur croyance
,Paul leur a beaucoup parlé du Christ
mais très peu de Jésus ,
beaucoup de la résurrection
mais pas du tout de sa vie ;
encore moins de ses compagnons ou de sa famille (p 244 )
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les galates connaissaient ils Képhas surnommé Pierre ?
Les Galates découvriront certainement l’existence de Képhas
dans la lettre que leur adresse Paul (p 248)
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Les présentations des diverses communautés par Carrère sont vivantes
Les Philippiens n’ont pas de synagogue
et s’intéressaient en amateur au judaïsme
Paul était arrivé bien à propos pour les séduire
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Les Thessaloniciens attendent la fin des temps
Les Galates sont perturbés par des Chrétiens venus de Rome
les Corinthiens sont turbulents
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