Fénelon : Lettres spirituelles sur la souffrance et la croix

Fénelon aborde souvent le problème de la souffrance et des croix

Qui ne souffre pas ?

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Il ne faut pas se cabrer 

Il faut accepter ces souffrances 

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S’abandonner

« Le remède à un si grand mal est  de se borner à la paix 

qui vient de la conformité à la volonté divine ,

lors même qu’elle nous crucifie. 

 

Si vous aviez le courage de vous abandonner ainsi,

vous auriez plus de paix en un jour 

que vous n’en goûteriez autrement en toute votre vie. »

 .(œuvres de Fenelon  edt. Vives 1854) lettre 146

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L’utilité des souffrances  

dans une autre lettre intitulée

« Exhortation à souffrir patiemment les maux que Dieu envoie ;

suivre en tout  et avec paix l’attrait de la grâce »

Fenelon écrit . 

 

« Les maux qu’on souffre 

ne sont-ils pas des pénitences continuelles,

que Dieu nous a choisies,

et qu’il choisit infiniment mieux que nous ne les choisirions ?

…C’est une excellente oraison que d’être uni à Jésus sur la croix. »(lettre 22)

 

 Je prie Dieu , non  de vous ôter votre douleur,

mais qu’il fasse qu’elle vous profite, 

qu’il vous donne des forces pour la soutenir,

 qu’il ne permette pas qu’elle vous accable.

(lettre 195 )

 

 C’est parmi les douleurs 

que s’accomplit le grand mystère du christianisme

c’est-à dire le crucifiement, intérieur de l’homme. 

C’est là que  se développe toute là vertu de la grâce, 

et que se fait son opération la plus intime, 

qui est celle qui nous apprend à nous arracher à nous-mêmes : 

Sans cela, l’amour de Dieu n’est point en nous.

 

.Il faut sortir de nous-mêmes

 pour être capables de nous donner à Dieu

Mais pour que que nous soyons contraints de sortir de nous-mêmes, 

il faut  qu’une plaie profonde de notre coeur fasse que tout le créé 

se tourne pour nous en amertume. 

Ainsi notre coeur,blessé dans la partie la plus intime,

roublé dans ses attaches les plus douces, les plus honnêtes; les plus innocentes,

 sent bien qu’il ne peut plus se tenir en soi-même, 

et s’échappe de soi-même pour aller à Dieu ». (lettre 195)

 

« …Je ne doute point que notre Seigneur ne vous traite 

toujours comme l’un de ses amis, c’est-à-dire avec des 

croix, des souffrances et des humiliations. » 

 

Il faut s’abandonner !

facile à dire !

mais Fénelon lui même

nous en donne l’exemple

le jour ou son palais épiscopal de Cambra a pris feu 

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