L’incendie du palais épiscopal de Fénelon à Cambrai

Dans beaucoup de ses « lettres spirituelles »

Fénelon ose dire à ceux qui portent de lourdes croix

« Je ne doute point que notre Seigneur 

ne vous traite toujours comme l’un de ses amis, 

c’est à dire avec des croix,  

des souffrances et des humiliations. » 

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Fénelon  est donc logique

quand il est reste imperturbable

en apprenant que son palais de Cambrai avait pris feu

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« Dans le temps même où l’archevêque de Cambrai

 se voyait entraîné, malgré lui,

 dans ces affligeantes discussions,

 un malheur d’un genre bien différent,

 mais qui aurait pu affecter vivement tout autre que Fénelon

 vint se réunir aux orages qui s’élevaient autour de lui,

 et qui prenaient chaque jour un caractère plus menaçant

 

Vers la fin du mois de février t697 le feu consuma,

 en quelques heures,son palais de Cambrai,

 tous ses meubles, tous ses livres, tous ses papiers. 

Il en apprit la nouvelle,non avec une indifférence affectée, 

mais avec la douceur et la sérénité habituelle de son âme 

 

L’abbé de Langeron instruit de cet événement, 

courut à Versailles pour en prévenir Fénelon; 

il le trouva, causant tranquillement avec ses amis; 

il crut qu’il ignorait encore ce malheur, 

et il voulut le lui apprendre avec une espèce de ménagement. 

« Je le savais, mon cher abbé, répondit Fénelon;

il vaut mieux que le feu ait pris à ma maison, 

qu’à la chaumière d’un pauvre laboureur; » 

et il reprit avec ta même égalité la conversation

 que l’abbé de Laugeron avait interrompue 

 

 (De Bausset Histoire de Fénelon tome 2 p77ss )

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