Le cardinal Richelieu : Traité de la perfection Chrétienne

Richelieu on connait

c’est le grand ministre !

Ce sont les guerres contre les protestants

mais malgré son titre de cardinal ,

était  il vraiment religieux ?

ou était il comme les cardinaux de la renaissance

volage et père de nombreux enfants ?

avait il une double vie ?,

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Oui ! Il avait une double vie

mais  avec Dieu   

« Il lisait beaucoup de livres de spiritualité et de méditations

Il en portait avec lui dans son carrosse pour en lire quand il se trouvait seul

en particulier les jours où il célébrait la messe

 

Traité de la perfection Chrétienne

Cependant ,il trouvait ces livres parfois trop compliqués, pas assez pratiques

Il décide donc d’écrire à son tour

un traité sur la perfection chrétienne

en expliquant dans son prologue 

 La plupart de leurs ouvrages paraissent si long et si obscurs

 que beaucoup d’esprit ne sauraient sans grande peine y trouver ce qu’ile cherchent ;

La charité me fait donc entreprendre de tracer un chemin, aussi aisé  qu’il sera court,

 pour parvenir à, la perfection du chrétien

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La vraie dévotion

On ne trouve pas dans le traité de Richelieu

l’influence de Bérulle 

avec de grandes considérations sur la grandeur du Verbe Incarné 

mais  une « dévotion » toute simple 

comme celle de François de Salles

Il invite à rechercher la volonté de Dieu

 et le devoir d’état à accomplir

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Richelieu n’est pas un théologien

ni homme pragmatique

C’est un pasteur

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L’Oraison

Surprenant !

qui l’eut cru ?

Richelieu  recommande

comme François de Salle ,comme Ignace de Loyola la pratique de l’oraison mentale 

Il écrit 

l’oraison mentale  est un opération de notre âme

 en laquelle par la pénétration d’une vérité de foi,

 notre volonté est  excitée à souhaiter et à demander à Dieu

 la perfection chrétienne  

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Voici une face bien cachée de notre grand cardinal

(Pourrat la spiritualité Chrétienne tome III p 586ss)

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N’empêche !

quand on voit les images du château qu’il avait fait construire dans sa ville de Richelieu

notre cardinal ne dédaignait pas l’opulence 

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