Richard Simon (1638-1712) : Une lecture critique de la la bible

Chez les Oratoriens

Richard est le fils d’une forgeron de Dieppe  

En 1658 ,il rentre  chez les oratoriens quelques mois

mais il les trouve  trop coincé  

trop mystique !

pas assez ouvert !

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A la Sorbonne

Il les quitte pour étudier à la Sorbonne  

dont le  grand maitre est alors Chamillard 

qui avait passé son doctorat

en même temps que Bossuet et Rancé

Il les trouve  coincé !

« Il s’est dégouté des élévations bérulliennes

et y voit un manteau cachant la pureté des maximes évangéliques » (J. Steinman : « Richard Simon »p 21 

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Richard Simon  veut être libre

ouvert à tout

à la recherche de la vérité

et pour mieux connaître la bible

il apprend l’hébreu

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Retour à l’Oratoire

En 1662 il retourne chez les oratoriens

de la rue saint Honoré

où il trouve une bibliothèque à son goût

et devient prêtre

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Il fréquente Malebranche qui lui aussi est oratorien

et qui lui aussi recherche la vérité en philosophie

et écrit « A la recherche de la Vérité »

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Spinoza

Simon et Malebranche  sont  tous les deux influencés

par  Spinoza ,le cartésien juif

qui en 1670 écrit

le traite theologico_politique

où il déclare que les prophètes n’ont eu aucune révélation transcendante

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Les prophètes  sont des écrivains à resituer dans leur temps

Ce sont des philosophes ou des historiens au même titre que les grecs

 avec leur langage propre

Ce livre de Spinoza est à la source de la critique biblique

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en 1678

Simon publie: «l’ Histoire critique  du Vieux testament »

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Il est alors exclus de l’oratoire

 se retire prés de Dieppe

et continue en solitaire

à écrire  une  

« histoire critique de la créance et des coutumes des nations du levant »  

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En 1689

une «  Histoire critique du texte du Nouveau Testament »

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En 1692

une «  Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament

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En 1702

il publie le nouveau testament de Trévoux

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Son travail de critique n’ébranle en rien sa foi .

Au contraire ! 

et c’est en bon prêtre qu’il décède en  1712

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