Angélique Arnaud (1591-1661) , Abbesse de Port Royal

Angélique Arnauld

1602  Angélique est une gamine de 11 ans quand elle devient abbesse de port royal 

1608  Elle entreprend la réforme de son monastère.

C’est la  fameuse « Journée du Guichet »

Angélique  interdit à sa famille de franchir la clôture du monastère, au nom du respect de la Règle.

La même année ,elle rencontre  François de Sales

1618-23 Angélique  réforme l’abbaye de Maubuisson puis teintegre Port Royal

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Port Royal à Paris

Le climat n’est pas sain au « Champs »

plusieurs sœurs meurent du paludisme

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1624 Angélique achète donc un hôtel dans le faubourg Saint-Jacques, à Paris.

et s’y installe peu à peu

Elle change le mode de nomination de l’abbesse. élue dorénavant tous les trois ans.

En 1636  c’est la jeune sœur d’Angélique, qui est abbesse

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L’ordre du saint Sacrement

Elle coupe les liens qui la relie à Citeaux

et fonde avec Mgr Zamet « l’ordre  du Saint sacrement » 

mais en 1630 démissionne

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Saint Cyran

En 1635 Saint Cyran devient confesseur des moniales

c’est un nouvel appel à une plus grande perfection

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Retour au Champs

1636 elle retourne à « Port royal des Champs »  qui avait été assaini par les solitaires

1638 Saint Cyran est mis en prison .

tout simplement parce qu’il ne plaisait pas à Richelieu

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1643 le grand Arnaud écrit « la fréquente communion »

C’est le commencement de la guerre

le commencement du jansénisme pur et dur 

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Angélique  meurt en 1661 ,dix ans avant sa sœur Agnès

Elle n’avait pas bien accepté  toutes les luttes qui eurent lieu au nom du jansénisme

Elle écrivait à la fin de sa vie :

On parlait de nous partout !

Croyez moi, il nous était nécessaire que Dieu nous humiliât

L’affliction ,la peine et les maux nous sont plus nécessaires que le pain

le meilleur de la persécution c’est l’humiliation (Sainte Beuve  Port royal  p 644 tome 2)

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Par ces conseils, elle allait directement contre ce défaut que fut le dominant  dans Port Royal après elle

ce goût des procès verbaux, de relations, des actes écrits 

qui fut une véritable  manie et qu’Arnaud « le grand » contribua beaucoup à y infuser ( p 646)

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