Pape François : Que d’esclaves dans le monde!
Voici quelques mots forts du message du pape François
pour la journée mondiale de la paix 2015
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Nous sommes tous frères et non des esclaves
et pourtant que d’esclaves dans le monde !
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Non seulement il faut en prendre conscience
mais agir
d’abord évidemment au niveau des lois
mais aussi chacun de nous
en chaque instant
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Le pape dit
Souvent, en observant le phénomène de la traite des personnes, du trafic illégal des migrants et d’autres visages connus et inconnus de l’esclavage, on a l’impression qu’il a lieu dans l’indifférence générale.
Dans cette perspective, je désire inviter chacun, dans son rôle et dans ses responsabilités particulières, à faire des gestes de fraternité à l’égard de ceux qui sont tenus en état d’asservissement.
Demandons-nous comment, en tant que communauté ou comme individus, nous nous sentons interpellés quand, dans le quotidien, nous rencontrons ou avons affaire à des personnes qui pourraient être victimes du trafic d’êtres humains,
ou quand nous devons choisir d’acheter des produits qui peuvent, en toute vraisemblance, avoir été fabriqués par l’exploitation d’autres personnes.
Certains d’entre nous, par indifférence ou parce qu’assaillis par les préoccupations quotidiennes, ou pour des raisons économiques, ferment les yeux.
D’autres, au contraire, choisissent de faire quelque chose de positif, de s’engager dans les associations de la société civile ou d’effectuer de petits gestes quotidiens – ces gestes ont tant de valeur ! – comme adresser une parole, une salutation, un « bonjour », ou un sourire, qui ne nous coûtent rien mais qui peuvent donner l’espérance, ouvrir des voies, changer la vie d’une personne qui vit dans l’invisibilité, et aussi changer notre vie par la confrontation à cette réalité.
..je lance un appel pressant à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté, et à tous ceux qui, de près ou de loin, y compris aux plus hauts niveaux des institutions, sont témoins du fléau de l’esclavage contemporain, à ne pas se rendre complices de ce mal, à ne pas détourner le regard face aux souffrances de leurs frères et sœurs en humanité, privés de la liberté et de la dignité, mais à avoir le courage de toucher la chair souffrante du Christ qui se rend visible à travers les innombrables visages de ceux que Lui-même appelle « ces plus petits de mes frères » (Mt 25, 40.45).
Nous savons que Dieu demandera à chacun de nous : Qu’as-tu fait de ton frère ? (cf. Gn 4, 9-10)
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