Le père Libermann et la sainteté
Le père Libermann n’est pas un homme triste
Malgré ses souffrances ,sa maladie
et malgré ses échecs
Il reste toujours paisible
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Il parle de croix
mais il parle aussi de joie
il n’est pas maso
Dieu non plus d’ailleurs :!
Si Dieu nous appelle à la sainteté
Si Dieu nous fait signe
c’est pour notre bonheur
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Libermann ,à la fin de sa vie, lors d’une conférence sur la sainteté
prononcée devant des novices (ND tome XIII p 702 ss ) déclara :
La recherche de la sainteté est plutôt un délassement qu’une peine :
Jugum meum suave est et onus meum leve, a dit le Maître;
Qu’on ne s’effarouche donc pas à la pensée des sacrifices qu’il faudra faire constamment.
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Joie
On trouve même une saveur délectable au fond de l’âme,
alors que la surface est livrée à la sécheresse, à l’angoisse et aux désolations spirituelles
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La sainteté coûte à ceux qui ne s’y adonnent qu’à moitié et qui se trouvent toujours à l’étroit;
Ceux au contraire qui y vont généreusement trouvent d’ineffables délices,
des joies toutes pures que la nature ne peut comprendre :
« Gustate et videte quoniam suavis est Dominus »
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Tout est Grâce
Rien n’arrête dans la voie parce que c’est la grâce qui porte.
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Tout donner
C’est ainsi qu’il faut faire dans la vie spirituelle :
Sacrifier, sacrifier toujours, et complètement, et généreusement :
Les demi sacrifices, sur lesquels on marchande, sont accablants
et les sacrifices complets sont suaves.
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Cependant il ne faut pas se faire illusion;
notre pauvre nature est là qui nous donnera quelque embarras malgré tout;
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Nous ne pouvons trop nous convaincre, du fond du cœur,
que nous ne pouvons rien par nous-mêmes dans l’ordre surnaturel,
rien rectifier en nous de défectueux; ni raideur, ni animosité!
nous ne pouvons même p as faire un seul acte véritable d’humilité
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Se laisser faire
Ce qu’il faut faire, au lieu de se, laisser aller à la contention,
c’est de n’espérer qu’en la bonté et miséricorde divine;
mais aussi y espérer solidement, de toute son âme.
C’est un père infiniment bon,
qui n’a rien tant à cœur que de pouvoir glisser ses bienfaits dans l’âme de ses enfants aveugles,
qui n’y font pas attention et s’en éloignent..
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Divin esprit je veux être devant toi comme une plume légère
,afin que ton souffle m’emporte où il veut
et que je n’y porte jamais la moindre résistance ( commentaire de saint Jean)
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La volonté de Dieu
Dieu souvent nous surprend
On ne comprend pas
On ne peut comprendre
Peu importe !
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Ainsi Libermann nous donne un exemple assez surprenant
dans sa dernière conférence du Gard
en se posant la question
Pourquoi donc le christ n’a t il pas prêcher au monde entier ?
Notre-Seigneur n’a jamais fait que la volonté de son Père,
, soit qu’il fît du bien, soit qu’on lui fit du mal;
il était toujours soumis et ne voyait en tout que la volonté du Père céleste,
…Par exemple, pourquoi trente années de vie cachée, lui qui pouvait prêcher si bien et convertir tant de monde?
Pourquoi se renfermer dans Israël, tandis qu’il eût pu conquérir le monde par lui-même?
Pourquoi ces tracasseries et persécutions continuelles de la part des Juifs?
Pourquoi enfin la croix?
A cause de la volonté de son Père.
Tout, absolument tout, sans exception, rentre dans le cadre, dans la volonté du Père céleste,
soit que nous la comprenons, soit que nous ne la comprenions pas;
c’est à cette soumission aveugle qu’est accordée la lumière de la vérité;
et si jamais on. a dévié tant soit peu, c’est qu’on a manqué de souplesse et de soumission à la volonté divine.
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