Bérulle : La grandeur du Sacerdoce
Au cours du 17è siècle
le bas clergé n’était guère estimé
et parfois même méprisé
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Bérulle voulut y remédier
et dans ce but ,il fonda la congrégation de l’Oratoire
et ne cessa de rendre au sacerdoce ses lettres de noblesse
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La grandeur du sacerdoce
Bérulle écrivait
Que si notre ministère
a une fin si excellente,
a une puissance si céleste,
a un effet si divin:
quel est donc ce ministère?
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Quelle doit être notre communication,
quel doit être notre soin, notre pureté, notre piété,
notre charité, notre humilité;
et quel art et quelle industrie faut-il
pour une chose si grande,
si nouvelle en la terre,
si rare au ciel,
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Que le Fils de Dieu est descendu en terre
et s’est fait homme en la terre,
pour le salut de la terre,
pour le bien du ciel,
et pour la gloire de Dieu son Père
Certes, cela passe nos pensées et la pensée des anges,
et vaudrait mieux demeurer dans le silence
et dans la révérence profonde.
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« La science » du sacerdoce …
Cet art est une science
non d’étude, mais d’oraison
non de discours, mais de pratique
non de contention, mais d’humilité;
non de spéculation, mais d’amour,
et d’amour de Jésus
qui s’est livré et s’est abandonné,
s’est oublié et s’est épuisé pour le salut des âmes.
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Cette science fait partie de la science des saints,
science spirituel émanée du Père des esprits,
du Père des lumières
… non la lumière de la nature, soit humaine, soit angélique,
mais la lumière de vie;
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Il ne la donne qu’à ceux qui sont adhérents a lui-même et à son esprit,
qui est esprit d’amour et d’humilité:
esprit bien éloigné
de l’esprit froid et sec, orgueilleux et terrestre ,
de ceux qui étudient,
non en l’école du ciel.
mais en l’école de la terre.
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Cette science s’apprend,
non dans les livres et dans les académies,
mais au pied de la croix,
Cette science confond les philosophes et les théologiens mêmes s’ils
sont vains et arrogants,
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…. Soyons tous amateurs
de cette science vraiment spirituelle,
de cette science qui a Jésus pour sa fin,
de cette science que l’on apprend de Jésus,
de cette science qui a pour ses principes
l’humilité d’esprit, la pureté de cœur,
l’abnégation de soi-même, l’adhérence de Jésus
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Aspirons donc à cette science sainte
Elle a cela de propre,
que celui qu’on pense être maître est disciple lui-meme,
et s’instruit en instruisant les autres
Il se fait saint en faisant saints les autres
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La science apostolique
C’est la science de Jésus,
le sujet et le docteur de cette science.
C’est la science qui enseigne les mystères,
les grandeurs et les voies de Jésus,
et qui fait les ouvriers en la vigne de Jésus.
(Berulle « œuvres complètes » p 817ss ) .
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