Les convulsions qui eurent lieu à Saint Médard est la preuve que Dieu donne raison à ceux qui rejettent la bulle Unigenitus
Les miracles
Les jansénistes aiment les miracles
Ils y croient !
Déjà à Port royal, la nièce de Pascal fut guérie par le miracle de la sainte épine
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En faisant des miracles? Dieu montre qu’il approuve ceux qui en bénéficient
Ainsi le miracle de la sainte épine prouvait que les sœurs de Port Royal avait raison
et le roi cessa quelque temps de les persécuter
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Les miracles de Saint Médard
Ces miracles commencèrent en 1727
à saint Médard
le jour même de l’enterrement du saint diacre François de Paris
Une demi douzaine d’autres miracles eurent lieu la même année
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Les jansénistes de saint Magloire
avec en tête l’abbé Etemare
y voient de suite un digne divin
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Le diacre Paris était un janséniste notoire
ancien élevé au séminaire de saint Magloire
Or les miracles ont lieu sur sa tombe
Dieu donne donc raison aux jansénistes qui ont rejeté la bulle Unigenitus
c’est prouvé !
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En juillet 1728 « les nouvelles ecclésiastiques »
consacrent plus de 2 pages pour les signaler
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la Bulle Unigenitus et l’explosion des convulsions
En 1730 le roi promulgue la bulle Unigenitus comme loi de l’église et de l’état
or c’est seulement à ce moment là que les miracles
vont « exploser » à saint Médard
et que les convulsions vont se multiplier
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« dans les caves les convulsions redoublent
les malades et les pénitents inv entent des supplices étranges
coup de bûche et de gourdin ,épées qui percent le flanc
Tenailles qui tirent la peau et la langue
Aiguilles qui cousent les oreilles
Charbons brulants à avaler
Potages d’excréments et d’urine…
Tous « figurent » le martyr pour le vérité pour « la cause de Dieu »
les coups comme les arrestations prouvent le justesse de leur cause
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Barbier parle de 5000 personnes engagées dans toutes ces cabales en 1734
La police embastille e 300 personnes
70% sont des femmes
30% des religieux
40% des nobles et des religieux
les « fréres et sœurs s’imaginent reconstituer l’église primitive
celle des élus contre les gentils
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En 1743 Adrien Le Paige dénombre 358 « Christ sanglants »
C’est une gravure représentant le diacre Paris et son frère ,au pied de la croix miraculeusement ensanglanté
(voir Daniel Roche la France des lumiére p336 et 337)
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Si la foule crie
Si la foule se convulse
Si la foule se révolte et s’emporte
c’est contre la bulle
….mais ce fut en vain !
car en 1732 ,le cimetière est fermé par les autorités
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Les réactions des jansénistes
Des pèlerinages s’organisent malgré tout
Beaucoup de femmes de la haute noblesse se rendent à saint Médard
au moins jusqu’en 1736
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les théologiens jansénistes ,quant à eux se divisent
et 2 groupes se forment
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Il y a la bande de l’abbé Etemare
En 1732 l’abbé Etemare rédige des « réflexions » figuristes sur les convulsions
Il vérifie personnellement les miracles qui eurent lieu dans le cimetière
mais peu à peu lui même devient plus nuancé
Il admet avec d’autres qu’on appelle les mélangistes
que le bon se mélange avec le mauvais
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Il conseille cependant à ses amis
de ne pas se laisser décourager par les nuages et les contradictions
et il tente de définir des règles de discernement
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Mais à partir de 1735 Etemare préfère se taire
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La bande à l’abbé Duguet
Quant à Duguet il est nettement hostile
« je les regarde comme des maladies ou comme un dérèglement contagieux de l’imagination
ou comme un mauvaise imitations de convulsions volontaires par un très indigne artifice
(voir Catherine Maire : « De la cause de Dieu à la cause de la nation p 253ss)
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