Les assemblées du clergé en France au XVIII és

Origine des Assemblées du clergé

C’est d’abord  une histoire de gros sous  

 

Le clergé était très riche 

tandis que le roi avait  souvent besoin d’argent pour faire la guerre

ou calmer son peuple

Il voulut donc imposer des impôts au clergé

surtout au cours de guerres de religion

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L’assemblée de Melun  

En 1579, 40  cardinaux ,évêques et autres ecclésiastiques se réunirent

pour défendre les prérogatives du clergé et rédigèrent un règlement

une sorte de « constitution politique du clergé français »

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Les assemblées du XVIIIé siècle

Il se constitua ainsi peu à peu deux sortes d’assemblées du clergé

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L’assemblée des comptes 

pour examiner les comptes du receveur général de l’Assemblée.

Elle réunissait  32 députés. Deux par  province

l’un du premier ordre  (Evêque )

L’autre du second ordre (Chanoine ,Abbé, ou bénéficier).

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Les grandes assemblées réunissaient 64 députés

pour établir le montant du don gratuit

et discuter des problèmes divers

rapport avec Rome, avec les protestants ,avec les jansénistes …

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Il faut se souvenir aussi que le clergé avait de nombreux services à assurer

Certes !

au 18e s  le clergé possédait le 10% des sols

mais  aussi

il s’occupait des écoles, des hôpitaux et de divers services sociaux

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Le clergé et les rois

Louis XIV était croyant

il craignait Dieu

et tenait compte des remarques des évêques

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Il est vrai que souvent les évêques étaient  trés soumis et obsequieux

n’est ce pas Bossuet ?

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Sous Louis XV

Au moment  de l’expulsion des jésuites entre 1761 et 1764

le roi fait fi des évêques qui réclamaient  un droit de regard sur l’éducation de la jeunesse 

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Par ailleurs il les ménage

car il a besoin du pape dans sa lutte contre les jansénistes

et il a besoin d’un clergé efficace  au service du peuple

« la religion seule forme les vraies vertus et les rend utiles ,le courage du citoyen vertueux fait la force de l’Etat »

(Lefranc de Pompigan)

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Sous Louis XVI

En 1780 les évêques voulurent censurer les « mauvais livres »  car

« les leçons de la philosophie  retentissent jusque dans les ateliers des artisans et l’humble toit du cultivateur »

le roi fit la sourde oreille 

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