La lente agonie de la congrégation de France entre 1769 et 1801

Le chapitre des génovéfains

en 1769 les chanoines de Sainte Geneviève se réunissent en chapitre

C’est le temps du triomphe des philosophes et des encyclopédies 

de la tolérance , de la liberté des individus, de la « religieuse » de Diderot 

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Loménie de Brienne 

évêque de Sens et rapporteur à la Commission des réguliers, à l’assemblée du clergé

est chargé de modifier les statuts de sainte Geneviève en tenant compte des idées nouvelles 

Il condamne  le pouvoir  excessif des supérieurs et  exige plus de démocratie au sein des communautés 

ce qui réjouissait les membres du chapitre

Les supérieurs n’auront plus qu’une autorité spirituelle

et les religieux n’auront  plus à se soumettre sans discussion

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La formation dans les collèges et les petits séminaires

Guillaume de Gery supérieur général en 1775 constate avec tristesse 

que le niveau des études baisse  et que les matières enseignées sont de plus en plus profanes 

«  A Dieu ne plaise que nous abandonnions jamais ces études sacrées pour leur substituer des études profanes  ,et qu’au lieu de devenir des théologiens habiles ou des ministres fideles à la parole de Dieu ,nous nous contentions d’être des littérateurs, des mathématiciens, des philosophes

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La vie religieuse

Elle  n’est plus ce qu’elle devrait être   

Guillaume de Gery rappelle aux  professeurs qu’il doivent assister à la messe conventuelle ,et de ne pas s’absenter trop souvent du monastère  sous prétexte d’activités intellectuelles

Les étudiants étudient moins les Ecritures car les controverses avec les protestants ont diminuées

par contre les thèses des  genovéfains combattent l’incrédulité croissante …. mais timidement 

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La révolution

Quand la révolution commença, la congrégation de France était donc déjà moribonde

et les chanoines étaient ouverts à toutes les idées nouvelles  

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La Bastille

Au début les Chanoines de Sainte Geneviève  sont plutôt favorables à la révolution

Le 15 juillet 1789, au lendemain de la prise de la Bastille

les chanoines célèbrent  une messe d’action de grâce et chantent un Te Deum 

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Les célébrations se succèdent tout au long des mois de juillet et d’aout

Ls dames bouquetières ,les dames poissardes du faubourg saint Antoine et les dames de la Halle

 se succèdent au pied de la châsse des Sainte Geneviève

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Les biens du clergé

Mais ,nos braves religieux désenchantent ,quand le 2 novembre 1789 est voté 

« Le décret des biens du clergé mis à la disposition de la Nation »

Ils s’inquiètent pour leurs biens

Que va devenir leur bibliothèque prestigieuse  ?

Comment seront-ils pris en charge pour leur vieux jours ?

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En février 1790 il est interdit aux religieux de prononcer des vœux

Que faire ?

Les chanoines de sainte Geneviève n’ont plus qu’à partir

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Les prêtres assermentés

Cependant  les genovéfains sont encore nombreux dans les paroisses   

mais ils n’ont pas de chance

on ne les épargne pas 

 En novembre 90 est voté le décret qui rend obligatoire

le serment à la constitution pour pouvoir desservir une cure

La  moitié de ces genovéfains ont préféré garder leur paroisse et ont fait le serment

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Eh oui ! Ils sont pas têtus ,nos braves chanoines 

on dirait maintenant qu’ils sont pragmatiques

Ils ne cherchent pas la bagarre

Ils s’adaptent

Beaucoup aussi abandonnent la carrière  ecclésiastique et se marient

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La fin de la congrégation de France

En 1801 au moment du concordat

tous les prêtres réfractaires et assermentés retournèrent dans leur paroisse

mais il sont devenus séculiers

La congrégation de France avait définitivement disparu 

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