L’Eglise du XVIII e siècle en France : Une religion de la peur
Au début du 18è siècle
L’église en France est devenue une institution
réglementée, structurée
Il faut obéir !
Point barre !
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Les curés dans leur paroisse enseignent la crainte de Dieu
Les curés parlent du péché à des pécheurs
Les curés culpabilisent
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Les fidèles ,certes, pratiquent de plus en plus
mais parce qu’ils ont peur
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La mort
Les livres pour se préparer à une bonne mort
(Ars Morendi), n’ont jamais été si nombreux
« pensez y bien » du père de Barry
et « Le miroir des pécheurs » du Pére Huby
parus à le fin du 17é siècle sont réédités
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Il ne s’agit plus de faire peur comme au Moyen âge
II n’y a plus des estampes avec des horribles diables et les flammes de l’enfer
Il s’agit de bien se préparer à mourir en vivant selon les commandements
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Le péché
Avant de parler de l’amour de Dieu
les curés parlent de la crainte du péché
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Dans son livre la « retraite spirituelle pour un jour de chaque mois »
publié par un jésuite ,le pére Croiset (1656_1738) ,
Dieu est un Dieu qui punit
Combien de personnes d’une vertu distinguée ,comblés de mérites ,arrivée à un degré sublime de sainteté ,pour un seul péché mortel sont malheureusement damnées » (Croiset)
En Même temps le père Croiset propagea le culte du sacré cœur
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Le sexe
Le plus grand péché
le plus horrible
ce n’est plus le manque de charité
c’est l’impureté
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A partir des années 1740
on commence à parler ouvertement de la contraception
Ce n’est pas encore la pilule
mais c’est tout comme
Les bons curés et les auteurs des « conférences de Paris sur le mariage » s’indignent
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Les femmes se sentent moins culpabilisées que les hommes car elles rejettent la responsabilité de leur faute sur leur mari
il en résulte que les hommes ,honteux ou dégoûtés commencent ,à la fin du siècle à s’éloigner de l’église
et que les femmes continuent à remplir les églises
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La confession
D’ou la peur !
D’où les confessions réitérées
D’où l’affaire des billets de confession
D’où la recherche du prêtre au moment de la mort
D’où le récit romanesque sur Voltaire, qui à l’agonie , aurait été assisté par le curé de Saint Sulpice
(voir les hommes et Dieu dans la France du XVIIIé par Jean Quéniat)
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