Le cléricalisme dans la France du XVIIIés
Le clergé du 18é siècle
est celui de la contre reforme
le clergé rêvé par le concile de Trente
le clergé mis en place par les réformateurs du 17e siécle
un clergé qui fait honneur à l’église
un clergé saint et cultivé
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Les laïcs muselés
Mais si le clergé réforme l’église à juste titre
il va de plus en plus s’imposer
Les clercs vont régner
Les laïcs vont suivre
et n’auront plus la parole
Les laïcs cessent d’être des acteurs dans l’église communauté
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Les superstitions
Les curés commencent par supprimer dans les églises les images inutiles ou indécentes
On s’en prend au cochon de saint Antoine ou à la châsse de saint Hubert
On s’en prend à saint Fiacre patron des jardiniers
à saint Honoré fêtés par les boulangers
à Saint Crepin ,célébré par les cordonniers
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C’étaient pourtant des dévotions bien innocentes
qui convenaient à des fidèles qui avaient besoin de saints
pour les protéger ou pour les guérir
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Les curés s’attaquaient a des rites plus ou moins magiques
en désorientant les pauvres gens qui s’y complaisaient
C’est une illusion de croire que Dieu sera forcé d’ accorder une grâce
pourvu qu’on suive telle ou telle pratique « Le Semellier )
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L’Eglise s’efforce de recentrer les dévotions autour du Christ et de la Vierge
D’où le succès de la dévotion au Sacré Cœur
Clqiuez ICI
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Le rejet des mystiques
En 1699 Fénelon écrit « le maxime des saints » pour défendre madame Guyon
Cliquez ICI
Son livre est condamné
Bossuet, l’homme de l’institution
l’homme du raisonnable
a gagné
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On se méfie désormais des mystiques
on rejette les « illuminés »
qui pratiquent une oraison passive
une oraison qui ne soit pas construite, élaborée pensée
selon la méthode d’Ignace
Les jansénistes et Nicole eux mêmes n’en veulent pas
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L’institution
L’église n’est plus une famille
l’église n’est plus un peuple de croyants
l’église est devenue une institution
réglée ,bourgeoise
un troupeau soumis
qui obéit aux ordres
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Une religion de la peur
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