Le vrai XVIII siècle : Non celui des libertins mais celui des croyants

Rien de commun entre la frivolité des courtisans du XVIII é siècle   

et la vie réelle des Français, paysans, commerçants, artisans, bourgeois  

Ceux-ci au contraire sous l’influence d’un clergé rénové

purifient leur foi et leurs mœurs 

En même temps ,de multiples congrégations  ( frères des écoles Chrétienne ,sœurs de la sagesse ….)

ouvrent des écoles pour les plus déshérités 

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Le clergé et les mœurs

Plus de 40 % des livres qui sont publiés au cours du siècle  sont des livres religieux 

dont deux livres  destinés au clergé et souvent réédités

 « Les conférences de Paris sur la morale » par Le Semellier 

 « les devoirs du pasteur » par Collet un lazariste

ll y est surtout question de pureté ,de travail, de bonnes mœurs 

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 La pureté

Les séminaristes sont mis en garde contre toute impureté

Le péché d’impureté est  pire que tout

c’est un péché mortel

Il faut se confesser pour la moindre faute

le père Croiset un jésuite écrit

« la charité s’éteint, l’humilité disparaît ,la dévotion s’évanouit ,la foi même chancelle si la pureté manque (Croiset)

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Dans les villages, dans les paroisses

les curés sont à l’affut et mènent une lutte acharnée ,tenace contre toute activité sexuelle avant le mariage

Dieu ne bénit guère les mariages où le crime a précédé la bénédiction de l’église  (Le Semellier)

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L’éducation

les écoles mixtes sont interdites 

les enfants doivent être châtiés  même pour des fautes légères

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Les loisirs

On peut prendre des loisirs mais modérément

Le Christ  ne prit jamais de récréation (Collet)

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Les curés exigent la fermeture des cabarets à l’heure des offices religieux 

les curés doivent exhorter leurs paroissiens à s’abstenir r de ces festins crapuleux qui ne suivent  que trop souvent la cérémonie du baptême .Ce n’est point par la débauche qu’on célèbre les miséricordes infinies du Seigneur (Collet)

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L’absolution et les sacrements sont refusés aux comédiens de profession…

Il est vrai que dans les collèges des jésuites, on jouait chaque année des tragédies

« mais ces tragédies sont des drames poétique qui se déclament avec modestie ,sans aucun personnage de femmes ;les sujets en sont pieux » (Le Semellier)

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A l’opéra ce ne sont que scènes lubriques (Collet )

 

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