Le XVIIIé siècle :Diderot l’Athée
Diderot aborde les problèmes du corps et de l’esprit. .Pour lui ,il n’y a pas dualité.
Il nie toute distinction entre une éventuelle âme et un corps
.L’homme est » Un »
Diderot est « existentialiste «
comme Lucrèce ,
bien avant Jésus Christ ,
et tout comme Sartre
un peu plus tard .
Il ne parle pas ,comme les modernes de poussée d’adrénaline à propos des sentiments ,
mais plus terre à terre ,ou plus vulgaire ,il constate que
« Il y a un peu de testicule au fond de nos sentiments les plus sublimes
et de notre tendresse la plus épurée »
Il ne croit pas en Dieu et ne va donc pas s’attarder comme Voltaire dans des discussions théologiques ou des commentaires sur la Bible et les écrivains ecclésiastiques
Il préfère davantage s’étendre sur les connaissances de l’homme .Il est passionné par le travail des hommes ,par la technologie .Il est passionné pour la science et veut la faire connaître
Diderot, l’athée
est un admirateur de tout ce qui est
Il regarde tout ,décrit tout
,voudrait tout expliquer .
Il aime la terre .Il aime la vie .
Il aime les peintres
qui ajoutent à la vie reproduite
toute une part de poésie ,
grâce à leur génie
Pendant plusieurs années il commentera pour « La Correspondance littéraire » de Grimm ,les tableaux exposés dans les salons ,avec le souci d’éduquer le regard des têtes couronnées à qui les lettres étaient destinées
Il n’est pas blasé ,il jubile
« O Chardin ! ce n’est pas du blanc ,du rouge ,du noir que tu broies sur ta palette :C’est la substance même des objets ,c’est l’air et la lumière que tu prends à la pointe de ton, pinceau et que tu attaches sur la toile « (salon de 1763 )
Il ne comprend pas pourquoi des hommes ,des chefs d’Eglises ont décrétés ,surtout au niveau sexualité des lois morales en particulier au nom de la nature
. « Tout ce qui est , ne peut être contre nature , ni hors de nature «
Il vise en parlant ainsi la théologie Thomiste ,qui est celle de l’Eglise Catholique
Dans « les suppléments au voyage de Bougainville » ,un Tahitien dit à un aumônier à propos des interdits sexuels :
« Je ne sais ce que c’est que la chose que tu appelles religion
,mais je ne puis qu’en penser mal ,
puisqu’elle t’empêche de goûter un plaisir innocent
auquel nature ,la souveraine maîtresse ,nous invite tous«
Dans dans son article sur la Jouissance de l’encyclopédie ,exaspéré par les tartufe , il s’écrit
Tais toi,
malheureux ,
et songe que c’est le plaisir
qui t’as tiré du néant »
Large pour la morale individuelle, pourvu que l’homme n’empiète pas sur la liberté de son voisin ,Diderot est plus soucieux de morale sociale L’homme est un être destiné à vivre en société .D’ou l’ineptie, la folie de la vie dans les cloîtres
« Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce;
Dans un cloître …c’est pire encore :
On sort d’une foret ,
on ne sort plus d’un cloître ;
on est libre dans la forêt ,
on est esclave dans le cloître ,
…(la religieuse )
Voltaire léger ,moqueur ,cynique
vit le siècle présent
Diderot débraillé
épris de technique
c’est déjà le siècle suivant
Du romantique
Il a l’allure
mais de la mystique
n’en a cure
Voltaire luttera contre la superstition et l’erreur
mais lui c’est autre chose
c’est un monde
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