Chateaubriand : le « génie du Christianisme » ( 3e partie ,livre 4,5 ) : L’incrédulité est la principale cause de la décadence

Chateaubriand est un poète

il aime ce qui est beau

il admire la création

et constate que les incroyants

n’on plus de goût

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Pauvre Chateaubriand

que dirait il donc en voyant notre art  contemporain 

oh la ! la !

je te dis pas ! 

j’entend ses hurlements

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Il écrit dans le « génie du christianisme »    

Ce que nous avons dit jusque ici a pu conduire le lecteur

 à cette réflexion, que l’incrédulité est la principale cause

 de la décadence du goût et du génie.

 Dans un siècle de lumières,

 on ne saurait croire jusqu’à quel point

les bonnes moeurs sont dépendantes du bon goût 

et le bon goût des bonnes mœurs.

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 Les ouvrages de Racine, deviennent toujours plus purs

à mesure que l’auteur devient plus religieux,

 Au contraire,  l’impiété et le génie de Voltaire

 se décèlent à la fois dans ses écrits 

par un mélange de choses exquises et de choses odieuses. 

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. Celui  qui aime la laideur,

… n’est pas loin d’aimer le vice;

…quiconque est insensible à la beauté 

pourrait bien méconnoître la vertu.

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Un écrivain qui refuse de croire en un Dieu 

auteur de l’univers et juge des hommes 

dont il a fait l’âme immortelle 

bannit d’abord l’infini de ses ouvrages.

 Il renferme sa pensée dans un cercle de boue

Il ne voit rien de noble dans la nature, 

… L’abîme  n’est qu’un peu d’eau bitumineuse; 

les montagnes sont des protubérances de pierres calcaires 

 et le ciel, ..une immense solitude, 

une étroite voûte momentanément suspendue

 par la main capricieuse du hasard.

 

Si l’incrédule se trouve ainsi borné 

dans les choses de la nature 

comment peindra-t-il l’homme avec éloquence? 

Contemplez, au fond de ce tombeau, ce cadavre enseveli,

 cette statue du néant, voilée d’un linceul 

c’est l’homme de l’athée 

…Un Foetus né du corps impur de la femme, 

… n’ayant point de passion mais des appétits,

 n’obéissant point à des lois morales, 

mais à des ressorts physiques, 

voyant devant lui, pour toute fin, le sépulcre 

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… Celui qui renie le Dieu de son pays 

est presque toujours un homme sans respect pour la mémoire de ses pères; 

 

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