Chateaubriand : Le « génie du Christianisme » ( 1e partie ,livre 5,3 ) : La religion et la science
Dans « le génie du Christianisme »
Châteaubriand montre avec jubilation
l’ influence du christianisme dans le monde
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C’est génial !
Grâce au christianisme
les sciences se sont répandues
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Chateaubriand écrit
Durant les longues calamités qui accompagnèrent et qui suivirent la chute de l’empire romain,
les sciences n’eurent d’autre retraite que le sanctuaire de cette Église qu’elles profanent aujourd’hui
avec tant d’ingratitude.
Recueillies dans le silence des cloîtres, elles durent leur salut à ces mêmes solitaires
qu’elles affectent maintenant de mépriser.
Un moine Bacon, un évêque Albert, un cardinal Cuse, ressuscitaient dans leurs veilles
le génie d’Eudoxe, de Timocharis, d’Hipparque, de Ptolémée.
Protégées par les papes, qui donnaient l’exemple aux rois,
les sciences s’envolèrent enfin de ces lieux sacrés où la religion
les avait réchauffées sous ses ailes. L’astronomie renaît de toutes parts
Grégoire XIII réforme le calendrier Copernic rétablit le système du monde….
Lacordaire qui a certainement lu « le génie du Christianisme »
dira la même chose au cours de ses conférences à Notre Dame
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Les athées
Pourtant il y a des athées
Qui l’aurait pu penser?
Le moment où l’on découvrit tant de nouvelles preuves
de la grandeur et de la sagesse de la Providence
fut celui-là même
où l’on ferma davantage les yeux sur la lumière
non toutefois que ces hommes immortels
, Copernic, Tycho-Brahé, Kepler,Leibnitz, Newton,
fussent des athées;
mais leurs successeurs, par une fatalité inexplicable,
s’imaginèrent tenir Dieu
dans leurs creusets et dans leurs télescopes
parce qu’ils y voyaient quelques-uns des éléments
sur lesquels l’Intelligence universelle a fondé les mondes
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Lorsqu’on a été témoin des jours de notre révolution
lorsqu’on songe que c’est à la vanité du savoir
que nous devons presque tous nos malheurs,
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N’est-on pas tenté de croire que l’homme a été sur le point de périr de nouveau
pour avoir porté une seconde fois la main sur le fruit de la science?
et que ceci nous soit matière de réflexion sur la faute originelle
les siècles savants ont toujours touché aux siècles de destruction.
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Il nous semble pourtant bien infortuné,
l’astronome qui passe les nuits à lire dans les astres
sans y découvrir le nom de Dieu.
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