Félicité de Lamennais (1782-1854)

Le jeune solitaire  de la Chénaie

Après ses études

Félicité de Lamennais vit seul à La Chénaie

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C’est un solitaire

Mais il a besoin d être aimé 

Il a donc des amis qui viennent le voir

et qui l’admirent  

C’est parfois plus que de l’amitié 

Cela ressemble parfois à de l’amour 

Mais il est jamais satisfait

Il écrit….  et ce qu’il écrit est étonnant  !

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En 1806  il se rend à  Paris et visite avec son frère Jean Marie le séminaire de st Sulpice.

Il songe alors  au sacerdoce

en 1807 il retourne à la Chênaie et écrit  des réflexions sur l’état de l’église

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Il reprend sa vie de solitaire et en souffre

en 1810 il écrit à son frère jean Marie

 

Bon sang ! quelle douleur !

souffre et tais toi ! au moins j’entend ce langage ;

il est dur mais il est vrai

 il me rappelle la condition humaine

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La souffrance  est mon lit de repos

..abandonné à une accablante apathie

 totalement dépourvu d’idées ,de sentiments  et de ressorts

tout m’est à charge , la prière les oraisons ,la lecture l’étude, la retraite

Il se console en lisant et en traduisant « l’imitation de Jésus Christ   

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Il est trop indépendant pour aller au séminaire

cependant l’évêque de Rennes,  Mgr Enoch, reconnaît sa valeur

et le pousse à devenir prêtre

sans étudier dans un séminaire 

Il est encouragé dans la même voie par un autre prêtre Teyssere un pilier de st Sulpice 

qui déclare à jean marie Lamennais

Félicité  marche d’un pas ferme sur le chemin de la croix

,à travers les ténèbres de la pure foi

,vivant d’obéissance sans gout et sans consolation.

Il a reçu le sous diaconat en victime …

C’est ainsi qu’il va recevoir le diaconat et le sacerdoce  

Il est ordonné en Juin 1816

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Entre 1817 et 1823 il écrit son «  Essai sur l’indifférence en matière de religion »,

 Il fut dit de cet ouvrage qu’il « réveillerait un mort » et ce fut un immense succès de librairie.

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En 1818 a parut le premier tome de  son « indifférence »

Ce fut un succès

Lamennais s’engage davantage

il  devient journaliste

et écrit dans « les conservateur » puis au « drapeau blanc »

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Il est ultra !

Pour la monarchie

mais…. mais 

il est déçu par le roi

qui  d’une part asservit l’Eglise

et d’autre part provoque la naissance d’un anticléricalisme virulent

à cause de son intransigeance

« Dieu sans la liberté »

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En même temps Lamennais s’attaque aux Gallicans et défend le pape

car désormais la papauté seule lui semble la seule institution capable de défendre la Vérité révélée

En 1824 il part à Rome car il pense trouver un soutien auprès du pape Léon XII

qui ,du reste, le reçoit très  bien

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En 1826

Ses crise nerveuses qu’il avait déjà eu à la Chesnaie 

augmentent  au point qu’il se retrouve agonisant

« Il connaît un sorte de langueur continuelle qui lui ôte toute vigueur à l’esprit

 ..Il va d’évanouissement à évanouissement   .Il est dans une faiblesse affreuse » 

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Il se remet peu à peu

C’est alors que commence sa vraie vie publique avec la création de son journel « l’Avenir »

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