Mgr Dupanloup député
La commune
Les massacres de la commune
choquèrent profondément Dupanloup
Ah ! vous n’avez pas voulu voir le divin : eh bien, le satanique vous est apparu ! . C’est l’impiété révolutionnaire, c’est le socialisme athée, qui a brûlé Paris. »
Car des crimes ont été commis, sans nom et sans exemple dans l’histoire; crimes contre la patrie, contre l’humanité, contre la religion, contre Dieu, contre tout
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et puisque l’occasion des élections se présente
il décide donc de s’engager en politique
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En 1871 Dupanloup est élu député du Loiret à la tête du groupe catholique libéral
et en 1875 il devient sénateur inamovible par l’Assemblée Nationale.
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Monarchiste ?
Il hésite !
il balance !
il aimerait bien le retour de la monarchie
et les princes prennent contact avec lui
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mais le Comte de Chambord, qui pourrait régner avec le titre d’Henri V délire
il ne veut pas du drapeau tricolore…il veut un drapeau blanc
Dupanloup est outré
« Je viens d’assister à un phénomène sans exemple. Jamais on n’a vu une cécité morale aussi absolue ! »
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Ses discours à l’Assemblée
Dupanloup est finaud
diplomate
il s’adapte !
mais aussi s’entête
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La défense de la papauté
Je n’ai, aucune peine à mettre ici en accord mes sentiments d’évêque avec mes sentiments de Français ; car depuis longtemps, Messieurs — il y a plus de douze années — j’ai cette conviction, et je l’ai dit assez haut pour pouvoir le redire, que la politique qui a été si fatale au Pape a été en même temps fatale à la France.
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L’aumônerie militaire
Quand les députés refusent la présence des aumôniers au sein de l’armée
il s’écrit
Vous craignez que dans notre système
il y ait trop de religion dans l’armée.
Ah! le péril n’est pas là;
le péril, c’est qu’il n’y en ait pas assez.
Et je dirai volontiers de l’armée ce que j’ai dit de la nation :
La religion ne vous menace pas ; elle vous manque.
Laissez-moi vous le dire,
il y a des cris sous lesquels les meilleures lois succombent …
Celui des méres qui disent :
Rends-moi mon fils pur et chrétien,
comme je vous l’ai confié,
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L’instruction publique
Cela va de soi !
Dupanloup allait intervenir au cours des débats sur l’éducation
Il exige que les évêques puissent siéger au conseil de l’instruction publique
Le Conseil supérieur de l’instruction publique en France
doit représenter … la société elle-même,
Eh bien, Messieurs, nous y avons naturellement notre place,
car enfin, parmi les forces de la société,
en dehors de la séparation de l’Église et de l’État,
il faut reconnaître qu’il y a une force morale dans l’Église,
dans la religion.
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Eh bien, cette force morale, cette action, cette influence,
mettez-les dans le Conseil supérieur de l’instruction publique :
cela est parfaitement raisonnable.
Nous demandons, qu’il n’y ait pas contre nous des lois d’exclusion,
qu’on ne nous éloigne pas du Conseil de l’éducation,
parce que là est notre place:
la jeunesse le sait,
ett la jeunesse nous rend cet hommage et
cette affection partout.
Messieurs, vous avez besoin de toutes vos forces,
vous en avez besoin pour raffermir votre société ébranlée.
Vous avez besoin de la morale
Eh bien, je vous affirme
qu’il n’y en a qu’une qui puisse vous sauver,
c’est le le Décalogue
le décalogue vous manque!.
Nous devons avoir une loi morale
Nous représentons cette grande chose ;
et vous voulez nous exclure !.
Non, vous ne prononcerez pas contre les évêques français
l’exclusion du Conseil supérieur de l’instruction publique.
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Mais parce qu’il s’adapte
parce qu’il veut être prudent
(on dirait maintenant pragmatique)
Dupanloup est parfois farouchement critiqué par les journalistes de « l’univers »
qui vont jusqu’à le comparer à Pilate qui a livré le Christ aux juifs
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