Mgr Dupanloup et l’académie Française

Les belles lettres

Dupanloup aime les belles lettres

il les enseigna dans son séminaire

de Saint  Nicolas du Chardonnet

au grand dam des prêtres de saint Sulpice

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Les journalistes  de « l’Univers »  le lui reprocha aussi

avec tant de virulence  que Dupanloup réagit :

 Nous défendons à tous les supérieurs, directeurs et professeurs de nos séminaires diocésains,

 de s’abonner au journal « l’Univers, »

et leur enjoignons de cesser, dès ce jour,

la continuation des abonnements déjà faits. »

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Dupanloup fut un grand prédicateur dans  sa cathédrale

un grand orateur à L’Assemblée nationale 

un grand écrivain  toute sa vie

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En 1854 il fut donc élu à l’académie française en 1854

et là encore il montra sa force personnalité

son franc parler 

comme plus tard à l’assemblée nationale

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Ainsi ,parce que Littré était Athée

Dupanloup s’opposa à son élection

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Sa candidature était désastreuse à ses yeux, 

Il en voulait pas

 Non  à cause du personnage lui même, qui était honorable, 

mais à cause de ses doctrines 

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Le positivisme, en effet, n’est pas autre chose

que l’athéisme et le matérialisme

 sous des apparences scientifiques.

L’étude des ouvrages de ce candidat

 donna le frisson à l’évêque; 

il ne s’était pas encore trouvé

 en face de négations aussi crues et décidées,

 et de déductions aussi vigoureuses et aussi rigoureuses,

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Et ce qui l’émut encore plus, 

ce fut de voir que M. Littré n’était pas seul ;

D’autres écrivains surgissaient,

 qui arrivaient par des méthodes différentes au même résultat, 

et ruinaient toute foi,

 non seulement chrétienne, mais rationnelle 

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.Tels étaient M. Renan,

son ancien élève au petit séminaire de Saint-Nicolas,

 et un jeune écrivain plein de talent et d’audace, 

M. Taine,  qui venait de faire une entrée brillante et bruyante

 dans la littérature ,par une attaque ouverte

 contre les philosophes spiritualistes.

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 En de telles circonstances 

 appeler aux premiers honneurs de l’esprit français

 l’apôtre du matérialisme, de l’athéisme et du socialisme, 

 parut à l’évêque d’Orléans un scandale et un désastre.  (Lagrange Tome 2 ,327)

 

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