Léon XIII. » Magnae Dei Matris » : Un pape tout devoué à Marie
L’encyclique « Magnae Dei Matris »
est très personnelle
En 1883 ,Léon XIII écrit sur le rosaire
En 1891 sur le mois du rosaire
cette fois-ci en 1892 ,
il s’épanche !
il se dit !
il parle de lui !
il nous touche !
**
Sa dévotion personnelle pour Marie
Cette dévotion fut grande dés son enfance
En effet, la piété envers Marie, piété que Nous avons sucée avec le lait, grandit vigoureusement avec l’âge et s’affermit dans Notre âme ;
les nombreux et éclatants témoignages de sa bonté et de sa bienfaisance envers Nous, que Nous ne pouvons Nous rappeler sans la plus profonde reconnaissance et sans que Nos yeux se mouillent de larmes,augmentèrent en Nous cette même piété et l’enflamment plus vivement.
A travers les nombreuses et redoutables vicissitudes qui sont survenues, toujours elle a été Notre refuge,toujours Nous avons élevé vers elle Nos yeux suppliants ; ayant déposé dans son sein toutes Nos tristesses, Notre soin assidu a été de la prier de vouloir bien se montrer en tout temps Notre mère et d’invoquer la précieuse faveur de pouvoir lui témoigner en retour les sentiments du plus tendre des fils.
Sa dévotion en tant que pape
Lorsque, dans la suite, par un mystérieux dessein de la providence de Dieu, il est arrivé que Nous avons été appelé à cette chaire du bienheureux Pierre, pour représenter la personne même de Jésus-Christ dans son Eglise, ému du poids énorme de cette charge et n’ayant pour Nous soutenir, aucune confiance dans Nos propres forces, Nous avons sollicité avec plus d’instances les secours de l’assistance divine, par la maternelle intercession de la bienheureuse Vierge. Notre espérance, Nous sentons le besoin de le proclamer, n’a jamais été déçue dans le cours de Notre vie, ni surtout dans l’exercice de Notre suprême apostolat. Aussi cette même espérance Nous porte-t-elle maintenant à demander, sous les mêmes auspices et par la même intervention, des biens plus nombreux et plus considérables, qui contribuent également au salut du troupeau du Christ et à l’heureux accroissement de la gloire de l’Eglise.
**
Le combat
Comme dans toutes ses lettres sur Marie ,Léon XIII est combattif
Il a besoin de protection
Il lutte avec Marie
Par combien et par quels moyens de corruption la malice du siècle s’efforce d’affaiblir et d’extirper entièrement la foi chrétienne et l’observance de la loi divine, qui nourrit la foi et lui fait porter des fruits, ce n’est déjà que trop visible ; déjà le champ du Seigneur, comme sous un souffle empesté, est presque couvert d’une végétation d’ignorance religieuse, d’erreurs et de vices. Et ce qui est plus cruel à penser, loin qu’un frein soit imposé ou que de justes peines soient infligées à une perversité si arrogante et si coupable par ceux qui le peuvent et surtout qui le doivent, il arrive le plus souvent que leur inertie ou leur appui semble accroître la force du mal.
De là vient qu’on a à déplorer avec raison que les établissements publics où sont enseignés les sciences et les arts soient systématiquement organisés de façon que le nom de Dieu n’y soit pas prononcé, ou y soit outragé :
à déplorer que la licence de publier par des écrits ou de faire entendre par la parole toutes sortes d’outrages contre le Christ-Dieu et l’Eglise devienne de jour en jour plus impudente. Et ce qui n’est pas moins déplorable, c’est cet abandon et cet oubli de la pratique chrétienne qui résultent pour beaucoup et qui, s’ils ne sont pas une apostasie ouverte de la foi, y mènent certainement, la conduite de la vie n’ayant plus aucun rapport avec la foi.
Celui qui considérera la confusion et la corruption des choses les plus importantes ne s’étonnera pas si les nations affligées gémissent sous le poids de la colère divine et frémissent dans l’appréhension de calamités plus graves encore.
: La foi sans les œuvres est une foi morte , parce que la foi tire sa vie de la charité et que la charité se manifeste en une moisson d’actions saintes, le chrétien ne tirera aucun profit de sa foi pour l’éternité, s’il ne règle sur elle sa vie :
Nous demandons au peuple chrétien de porter à ses autels ses prières suppliantes et pour l’Eglise, ballottée par tant de contradictions et de tempêtes, et pour Nous-même qui, avancé en âge, fatigué par les labeurs, aux prises avec les difficultés les plus graves, dénué de tout secours humain, tenons le gouvernail de l’Eglise.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.