Henri Bremond : L’académicien (1922-28)

Mgr Louis Marie Duchesne le célèbre auteur

de « l’histoire ancienne de l’église » 

qui a aussi été  mis à l’index

meurt en 1922

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Académicien

Or Duchesne était à l’académie française

Son siège était donc libre  sous la coupole des immortels 

et H Bremond ,encouragé par Barrés

posa sa candidature

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Il fut élu  

ce fut sa chance

Désormais il est connu

et choyé par les amoureux de la langue française

et surtout par les poètes

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en 1925 il prononce à l’académie  un discours sur la poésie qui est resté célèbre

un prêtre se leva d’une bonne prestance et d’une grande simplicité … sa lecture allait devenir aussi célèbre que la lettre de Fénelon à l’académie ( ‘Maurice Martin du Gard  (‘H Bremond par Charles Chauvin  p111)

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Etant prêtre et poète ,suite à ce discours à l’académie  il écrit : « prière et poésie » 

Le poète et  le mystique ne se distinguent du commun des hommes que par l’intensité que prennent  chez l’un et chez l’autre les activités de l’âme profonde ; un certain don qui permet  au poète de faire passer en nous son expérience

Le propre de l’expérience poétique est d’être communicable (cf Surin, Olier) p 119

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Les polémiques

 En même temps il se fait des ennemis

car il n’est pas toujours commode..Le Bremond !

Il aime polémiquer

Entre 1927 et 1930 il provoque les jésuites en critiquant dans plusieurs articles les exercices de siant Ignace

puis  il se met les trappistes sur le dos en écrivant la vie de Rancé

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 Sylvain Le Blanc

en 1931

Bremond  prend un nom d’emprunt

comme souvent  chez les modernistes

et publie sous le nom de Sylvain Le Blanc

« Un clerc qui n’ a pas trahi »

qui n’est autre que Loisy  

ce grand clerc ,obstinément fidele à sa vocation sacerdotale ,finit par où Lamennais prêtre lui aussi de toutes ses fibres ,avait commencé

 .La « religion « continue et achève provisoirement « l’essai sur l’indifférence »’ (Chauvin p 155)

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