Marcel Hébert, un mystique « moderniste « face à la mort
En 1907 après avoir vécu 4 ans en Belgique
Marcel Hébert retourne à Paris
et s’installe chez sa sœur
prés de Denfert-Rochereau
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Un mystique
Voilà encore un mystique comme Bremond ou Loisy
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Il vit en retrait
Il lit
Il médite
Il écrit
Il visite des musées car il aime l’art
ce n’est donc pas un ermite
mais il se sait et se dit mystique
« Vous avez beau nier ce sentiment ou nous en présenter des contrefaçons ,jamais nous mystiques ,ne nous laissons prendre (Marcel Hébert par Albert Houtin p 183)
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La mort
Il approche de la mort
Il pense à la mort
mais pas tristement
parfois en souriant
car il croyait en un monde meilleur
Comme l’observe Socrate ,la vraie philosophie consiste à s’exercer à mourir et à être mort ,c’est à dire vivre comme si ,à divers point de vue ,l’on, était déjà mort (p 184 )
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Le testament spirituel
En 1913 Roger Martin du Gard qui avait été l’élève d’Hebert au collège Fénelon
écrit un roman « Jean Barois » qu’il dédicace à son ancien maître
Ce roman est une des plus remarquables études de la crise religieuse de cette époque
mais le personnage central revient à la foi à la fin de sa vie
ce qui n’est pas le ca de Hébert qui ’empresse alors d’écrire un testament spirituel
car il ne renonce en rien à ce qu’il a toujours enseigné
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La vie future
Par contre il clame sa foi en un vie future
Je ne partage point l’avis de M Loisy lorsqu’il estime que la nouvelle foi ne doit pas s’inquiéter de la vie future : l’au-delà ne serait que rêve, illusion consolatrice…M Loisy me semble beaucoup plus prés de le vérité quand il avoue que nous ne connaissons guère « les lois de l’invisible… »
Dés lors vaut mieux sur ce point dire comme Renan « n’affirmons rien. Ne nions rien ,espérons (p 207)
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Hébert ne considérait pas la vie future comme une récompense mais comme l’explication même de ce monde
Ernest Naville ,affirmait à la même époque
le grand combat spirituel de notre époque est la lutte de ceux qui croient en la vie éternelle contre ceux qui la nient ()p 208)
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Quelques jours avant sa mort
avant d’tre opéré, Hébert disait
Ayons confiance
la providence y veillera
Je ne sais pas comment les choses se passent ,ni ce qu’il y a derrière ce mot de providence
Mais il ya quelque chose
,il y a une réalité
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il disait aussi à Roger Martin du Gard
Il me reste à mourir i comme j’ai vécu ,à montrer que je n’ai pas peur de la mort ,que je la vois venir que je l’accepté ,que je meurs en confiance « in spe »..Une mort sereine consacre un vie ,elle met au point une doctrine .Socrate l’avait bien compris( p 269)
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Pour son enterrement,
il ne veut pas d’une inhumation matérialiste
car je meurs croyant et espérant
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