Misericordiae Vultus : Les œuvres de la miséricorde

Dans son message  ‘Misericordiae Vultus »

 adressé  aux chrétiens 

pour annoncer « le jubilé extraordinaire de la miséricorde »

le pape François consacre les paragraphes 15 et 16

aux œuvres de miséricorde

corporelles et spirituelles

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Miséricordieux comme le Père, c’est donc la “devise” de l’Année Sainte.

Ouvrir nos cœurs

15. Au cours de cette Année Sainte, nous pourrons faire l’expérience d’ouvrir le coeur à ceux qui vivent dans les périphéries

Ne tombons pas dans l’indifférence qui humilie,  dans l’habitude qui anesthésie l’âme et empêche de découvrir la nouveauté, dans le cynisme destructeur.

Ouvrir les yeux

Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et soeurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l’aide.

  Ouvrir les mains

Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu’ils sentent la chaleur de notre présence, de l’amitié et de la fraternité.

Entendons les cris

 Que leur cri devienne le nôtre et qu’ensemble, nous puissions briser la barrière d’indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l’égoïsme.

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J’ai un grand désir que le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le coeur de l’Evangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine.

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oeuvres de miséricorde corporelles 

 La prédication de Jésus nous dresse le tableau de ces oeuvres de miséricorde, pour que nous puissions comprendre si nous vivons, oui ou non, comme ses disciples.

 Redécouvrons les oeuvres de miséricorde corporelles :

 

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donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.

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œuvres de miséricorde spirituelles

 Et n’oublions pas les oeuvres de miséricorde spirituelles :

 conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

Nous ne pouvons pas échapper aux paroles du Seigneur et c’est sur elles que nous serons jugés : aurons-nous donné à manger à qui a faim et à boire à qui a soif ? Aurons-nous accueilli l’étranger et vêtu celui qui était nu ? Aurons-nous pris le temps de demeurer auprès de celui qui est malade et prisonnier ? (cf. Mt 25, 31-45).

 De même

il nous sera demandé si nous avons aidé à sortir du doute qui engendre la peur, et bien souvent la solitude;

si nous avons été capable de vaincre l’ignorance dans laquelle vivent des millions de personnes,

surtout des enfants privés de l’aide nécessaire pour être libérés de la pauvreté,

si nous nous sommes faits proches de celui qui est seul et affligé;

 si nous avons pardonné à celui qui nous offense,

 si nous avons rejeté toute forme de rancoeur et de haine qui porte à la violence,

 si nous avons été patients à l’image de Dieu qui est si patient envers nous;

si enfin, nous avons confié au Seigneur  nos frées et soeurs ,dans la prière 

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 C’est dans chacun de ces « plus petits » que le Christ est présent. Sa chair devient de nouveau visible en tant que corps torturé, blessé, flagellé, affamé, égaré… pour être reconnu par nous, touché et assisté avec soin. N’oublions pas les paroles de Saint Jean de la Croix : « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour »

Jésus dit à Nazareth  « L’esprit du Seigneur .. m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur » (Is 61, 1-2). « Une année de bienfaits » : c’est ce que le Seigneur annonce et que nous voulons vivre.

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