Troisiéme chant du serviteur (Is 50,4) Le Christ aux outrages
Le serviteur d’Isaïe
fortifie la foi des faibles
Le Seigneur DIEU m’a donné
une langue de disciple :
pour que je sache soulager l’affaibli
car le serviteur lui même écoute
et se nourrit de la parole de Dieu
il fait surgir une parole.
Matin après matin,
il me fait dresser l’oreille,
pour que j’écoute, comme les disciples
**
Il accepte tout
pour laisser agir en lui ,le saint Esprit
« sans Lui je ne peux rien faire »
Je peux tout en celui qui me fortifie » (Paul )
**
Le Seigneur DIEU m’a ouvert l’oreille.
Et moi, je ne me suis pas cabré,
je ne me suis pas rejeté en arrière.
Peu importe les sarcasmes !
les moqueries
« pere non ce que je veux mais ce que tu veux »
J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient,
mes joues, à ceux qui m’arrachaient la barbe ;
je n’ai pas caché mon visage
face aux outrages et aux crachats.
**
Dieu est avec lui
« le pére et moi nous ne sommes qu’un »
**
C’est que le Seigneur DIEU me vient en aide :
dès lors je ne cède pas aux outrages,
dès lors j’ai rendu mon visage dur comme un silex,
j’ai su que je n’éprouverais pas de honte
Le serviteur le sait
Il n’a point de honte
Sa souffrance acceptée, assumée
le transforme et fait de lui un fils de Dieu
il était un homme faconné dans l’argile
il deviendra ferme comme le silex
Cliquez ICI
Il est proche, celui qui me justifie !
Qui veut me quereller ?
Comparaissons ensemble !
Qui sera mon adversaire en jugement ?
Qu’il s’avance vers moi !
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.