Le pape Jean Paul II et la théologie Africaine

 

Paul VI encouragea vivement les évêques et les théologiens africains

à élaborer  une «  théologie africaine »

Ce ne fut pas le cas de Jean Paul II 

qui fut un frein

et quel frein !

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Discours  aux évêque du Zaire

La position de Jean Paul II est résumée dans son discours  aux evêques du Zaîre en visite « ad limina » à Rome  le 30 avril 1983

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Les bakombi

A propos des bakombi qui étaient des responsables laïcs que le cardinal Malula avait placé à la tête de certaines paroisses  le pape déclare   (le cardinal Malula et Jean Paul II par Jean Mpisi (edt l’harmattan p 357)

 Il est évident que tous les chrétiens d’Afrique ne participent pas de la même manière à l’élaboration d’une théologie. De même, il faut écarter vigoureusement l’idée que vis-à-vis des ministères et des sacrements, tous les membres des communautés chrétiennes ont les mêmes responsabilités et les mêmes pouvoirs. 

Quelques théologiens ont prétendu “remodeler” les ministères. Mais, qui ne le voit? Un ministre désigné par la communauté, ou comme on le dit parfois par la “base”, ne peut être le légitime collaborateur des évêques et des prêtres

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La théologie Africaine .

De leur côté, les théologiens se sont vu reconnaître une place importante dans l’Eglise. Ils sont les “coadjuteurs” formels du magistère, notamment dans l’approche des questions nouvelles, dans l’approfondissement technique de l’étude des sources de la foi. Il n’en reste pas moins vrai que seuls le Pape et le Collège épiscopal sont les organes du magistère et que ce magistère ne se délègue pas

Dans le jaillissement de la vie, dans le bouillonnement de la recherche intellectuelle comme dans les réflexions sociologiques sur l’inculturation de la foi, bien des idées peuvent s’exprimer, bien des expériences peuvent être tentées. Mais n’oubliez pas que c’est à vous, les évêques, en union avec le successeur de Pierre, qu’il revient de juger en dernier ressort de l’authenticité chrétienne des idées et des expériences.

Vous êtes certainement conscients d’un danger: celui de laisser se constituer une philosophie et une théologie de l’“africanité” qui seraient uniquement autochtones et dépourvues de lien réel et profond avec le Christ; 

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La tradition et les pères de l’Eglise 

Dans cette tâche, l’œuvre théologique réalisée en Afrique peut assurément rendre bien des services, à condition qu’à la base de la lecture qu’elle entreprend, il y ait la Bible, les Conciles, les documents du Magistère connus dans leur authenticité et leur intégralité.

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Le rite Zaïrois

Jean Paul II ne veut pas de ce rite 

pas même   lors de son premier  voyage à Kinshasa ou lors de la béatification de la sœur d’Anwarite

mais pressé par Malula et son clergé, il finit par céder et approuve le rite zaïrois le 30 avril 1988

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Les soutiens du pape

Jean Paul II  est approuvé chaleureusement par  le cardinal Gantin(Bénin) qui déclara

 il fut un temps où l’on s’interrogeait sur la possibilité d’une théologie africaine .Le débat était alors passionné à Kinshasa ,l’on s’en souvient ….depuis un consensus a été atteint et ce temps devrait être révolu …(p 363)

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 Ratzinger,  alors préfet de la congrégation de la foi déclare

 la théologie africaine est davantage un programme qu’une réalité …. quand on regarde les choses de plus près ,on ne peut manquer de constater que bien des points de vues que l’on préesente comme africains sont en réalité d’importation européenne … »

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un théologien  camerounais Nazaire Abeng écrit

En 1983 le débat sur la théologie africaine est il clos ?…. c’est l’avenir de la théologie  africaine  elle même qui en décidera

 

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