F.Lufuluabo Mizeka :L’anti sorcier face à la science

L’anti sorcier face à la Science

Ce livre écrit en 1977 par le père franciscain François Lufuluabo  fut préfacé par Mgr Malula qui encourageait les recherches sur les religions traditionnelles en Afrique 

Le père Lufuluabo  étudie  les  activités  des sorciers  sans préjugés et en dehors de toute condamnation .Il est en effet persuadé ,culturellement, que certains hommes ont des dons paranormaux

C’est ainsi qu’il rencontre une femme appelée Nzeba qui avait le don de clairvoyance et qui utilisait ce don pour faire le bien 

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il écrit

« Je n’avais jamais entendu parler d’elle … Quand on a recours à elle on la trouve disponible et elle prend tellement cœur la cause qu’on lui soumet qu’elle n’a de cesse qu’elle n’ait apporté le soulagement ou la guérison  qu’on lui demande ;Autant le sorcier s’acharne à nuire aux autres ,autant elle s’acharne à faire du bien aux autres ; c’est un véritable anti sorcier

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Nzeba était  pauvre, souffrante,  malheureuse

mais un homme la secourt et lui révèle le secret d’une plante qui donne le don de clairvoyance 

(on trouve une histoire analogue au Gabon)

Cliquez ICI 

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Dés qu’elle eut absorbé cette plante , Nzeba est guérie de ses infirmités et obtient  aussitôt le don de connaitre les choses cachées

Consciente que ce don lui est donné par Dieu elle change de nom et se fait appeler

la « makena wa  Nzambe »  ce qui signifie la  « pauvre souffrante de Dieu »

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Ce don est très  exigeant 

car elle ne doit s’en servir que pour faire bien

et jamais le mal

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Quand on vient la consulter

« la pauvre de Dieu »  manipule un chapelet en le regardant dans un miroir

ce qui la différencie des devins ordinaires. Non seulement elle ne pose aucune question au consultant ,mais pendant  qu’elle cherche sur quoi on va la consulter ,elle ne regarde pas le consultant pour essayer de lire sur sa figure .C’est ainsi qu’elle inspire confiance dés le début  

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Le père Lufuluabo assiste à plusieurs séances

recherche d’éventuelles supercheries qu’il ne trouve pas

et  n’en tire pas de conclusion

(voir le Cahier des religions africaines  N° 30) 

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