Wolé Soyinka , prix Nobel de littérature

 

Une vie tres mouvementée

Soyinka est né en 1934

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En 1957, il étudie à l’université de Leeds, en Angleterre puis retourne au Nigéria

En 1965, il publie son premier roman, «Les interprètes»,.Par la suite, il écrira surtout des pièces de théatre

De 1967 à 1969, il se retrouve en prison pour avoir soutenu les « rebelles » de la guerre du Biafra.

qui a causé plus d’un million de morts.

 «C’est un acte de génocide qui a été perpétré contre le peuple Igbo»,

Soyinka écrira 3 ouvrages sur cette guerre  «Cet homme est mort»,«Une saison d’anomie» et «Fous et spécialistes »

il doit se sauver car il est condamné à mort par le dictateur Sani ABACHA (1943-1998),

En 1976, il publie une suite d’essais sur « les Mythes, la  littérature et monde africain»

En 1994,il doit s’exiler  au Royaume-Uni et au Ghana,

en 1998 il rentre de nouveau au Nigéria,

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Le prix Nobel

En décembre 1986  Soyinka reçoit le prix Nobel pour toute son œuvre

«Dans vos écrits polyvalents, vous avez été capable de synthétiser un riche héritage de vos pays, d’anciens mythes et de vieilles traditions avec les legs littéraires et les traditions de la culture européenne (Lars Gyllensten).

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Soyinka dédit son prix de littérature à Nelson Mandela qui est encore en prison  et en profite pour insister sur son combat pour la justice , la vérité et la démocratie

«Il y a des gens qui pensent que le Prix Nobel vous rend insensible aux balles, pour ma part je ne l’ai jamais cru»,

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Il insiste sur la sagesse des africains qui savent pardonner

C’est pour le monde, une profonde leçon que la capacité des peuples noirs de pardonner, capacité qui, je le pense souvent, tient pour une grande part, aux préceptes éthiques issus de leur vision du monde et leurs religions authentiques

Mais ce pardon ne signifie pas une aptitude infinie ou naïve des peuples noirs à la patience», s’empresse t-il de préciser.

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Il critique les présidents africains

 qui  sont prêts à faire appel à l’Armée des anciennes puissances coloniales, pour garder leur pouvoir … L’’Organisation de l’Unité Africaine ,est un Club privé, mis sur pied par des dirigeants qui ont convenu de se protéger, mutuellement

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 Ses mémoires

Soyinka écrit ses mémoires en 3 volumes

«Aké, les années d’enfance»,

Il y parle longuement de sa mère «  Chrétienne sauvage » 

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le 2é volume de ses mémoires « Ibadan, les années de pagaille»,

 publié en 1989 est  une attaque en règle du néocolonialisme

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le 3é Volume «Il te faudra partir à l’aube»,

publié en 2006 ,est une suite de récit sur le Nigéria indépendant.

«À mesure que vous avancez dans la vie, le rythme s’accélère. Votre vie est plus riche en péripéties, certaines tristes, d’autres moins. J’ai réorganisé le récit plusieurs fois pour en atténuer le côté mélancolique. J’ai toujours été sensible à l’absurdité de l’existence. C’est ce qui m’a d’ailleurs permis de préserver ma santé mentale face aux événements terrifiants et traumatisants que j’ai été amené à vivre »,

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Ce que Soyinka pense des religions

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