Les rois d’Abomey : Ghézo(1818-1858) et son fils Glélé (1858-1889)
Le roi Ghézo(1818-1858)
Le 9é roi d’Abomey
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Le Buffle
En 1823, Ghézo bat l’empire d’Oyo et n’en est plus tributaire
« Le buffle puissant traverse le pays et rien ne peut l’arrêter ou s’opposer à lui ».
en 1851 et 1852 les Britanniques stoppent le commerce d’esclaves. Ghézo est contraint d’accepter
En 1878 les français signent un accord avec le royaume pour transformer le port de Cotonou en protectorat.
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C’est sous son règne que l’appellation de « Fon » fut utilisé pour désigner l’ensemble des populations du royaume ,car on pouvait voir des arbres appelés « Fon » en abondance dans toute la région d’Abomey
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Guézo a t il été séduit par le christianisme ?
Il donna un partie du domaine royal pour la construction d’une église catholique et commanda en France des statues de saints en grandeur nature
Plus tard ,le sculpteur Sossa Adede s’inspirera des ces statues pour représenter les 3 rois exposés au musée du quai de Branly
(l’art royale africain » par Suzanne Preston Blier p 112 )
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Le roi Glélé (1858-1889)
Glélé le 10é roi d’Abomey est souvent en guerre avec les Yorouba, mais il eut de bonnes relations avec les Eropéens.
En 1868 et 1878, il céde le territoire de Cotonou à la France
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Le lion
Glélé ,c’est le roi lion
Le lionceau sème la terreur parmi ses ennemis dès que ses dents ont poussé
Il se compare à Louis XIV,le roi soleil
il parcourt sa capitale dans un carrosse de verre , qui a été créé par les orfèvres du clan Huntonji dont les descendants sont toujours l’œuvre
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Il construit à Cana un palais de 800 m de long
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La porte de son tombeau
On y voit
Un calao qui rappelle que Glélé avait une lourde responsabilité à la tête de son étât
Un éléphant pour se souvenir de Ghezo ,le père de Glélé « dont on entend toujours le pas »
Un cheval car même ceux sont la vie parait facile doivent s’arrêter pour boire à la source
Des yeux et un nez pour souligner la perspicacité du guide du royaume
Huit grenouilles symboles de calme et de prospérité
(« l’art royal africain » par Suzanne Preston Blier p 116 )
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Le guerrier
l’artiste forgeron Akati Akpele Kondo étai un prisonnier de guerre
Glélé lui demanda de faire en l’ honneur de son pére Guezo qui avait tant guerroyé
une statue représentant Gu le dieu de la guerre
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L’épée ajourée du Dieu renvoie à un phrase prononcée par les devins
« le coutelas audacieux a donné naissance à Gu et la vengeance se poursuit »
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Le textile
Colbert sous Louis XIV avait ouvert les « Gobelins » pour faire des tapisseries
Le roi Glélé encouragea aussi les tisserands en particulier la famille des Yemadge
pour faire des appliques murales en tissus
ou des tentes géantes
ou encore des parasols pour les jours de fêtes
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Les descendants de cette famille des Yemadge exercent toujours au Bénin et exposent leurs œuvres au musée du quai Branly
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