L’immigration : Une blessure incurable selon Fatou Diome

Dans son roman

« le ventre de l’Atlantique »  

Fatou Diome  déconseille  aux jeunes d’émigrer  

la France ce n’est pas le paradis

L’homme de Barbès en se vantant trompe les jeunes 

Partir en France c’est aussi perdre ses racines

et l’amitié de ceux qui ne sont pas partis

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Nostalgie

Loin de son pays ,Fatou étouffe

Respirer ..,Soudain, JE me sentis isolée .Avec qui parler ? Les amitiés  d’enfance résiste parfois au temps, jamais à la distance ;la différence des itinéraires nous séparé  …j’étais nostalgique de l’ailleurs  où l’Autre est mien autrement( p 209)

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Revenu en congé dans son île ,elle écrit  

L’Atlantique grondait ,les vagues mordaient les flancs de l’île  …l’atmosphère du village devenant  irrespirable je m’éclipsais  (p 220)

Ne suis-je pas pour eux, la veinarde qui s’envole pour la Farce ?Même dans ma famille peu de gens étaient sensibles à ma mélancolie (p 239)

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Le tam-tam

Une vague d’émotion déferla en moi  aucune fille d’Afrique ,même après de longues années d’absences ,ne peut rester froide   au son du tam-tam .Il s’infiltre en vous, tel du beurre de karité dans un bol de riz chaud ,et vous fait vibrer de l’intérieur .La danse devient alors un reflexe qui ne s’apprend pas ,car elle est sensation ,expression de bien être ,réveil à soi même, manifestation de la vie ,énergie spontanée  (p225)

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Les pieds nus

Les pieds enfoncés dans le sable froid des soirs côtiers ,on ne saurait mieux s’imbiber de la sève de l’Afrique ..c’est comme une communion venue du plus profond des âges  …On peut remplacer nos pagnes par des pantalons ,trafiquer nos dialectes ,voler nos masques ,défriser nos cheveux  ou décolorer notre peau ,mais aucun savoir faire technique ….ne saura jamais extirper de notre âme la veine rythmique qui bondit dès la première résonance  du djembé (225) 

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Etrangère

étrangère partout

partir c’est devenir un tombeau ambulant remplis d’ombres …partir c’es mourir d’absence …On revient certes mais on revient autre …qui sont ces gens que j’appelle mon frère,  ma sœur…l’étranger qui débarque ? …la sœur qui part  ?(p 262)

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mais quand même

Le départ est le seul horizon offert à ceux qui cherchent les milles écrins où le destin cache les solutions de ses milles erreurs

partir ,vivre libre et mourir  comme une algue de l’Atlantique ( p 296 )

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Merci Fouta Diome ! 

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