Deux « féministes » africaines Fatou Keita et Calixthe Beyala
Fatou Keïta : « rebelle « en 1998
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Fatou Keïta est une ivoirienne rebelle
Oui !
Elle ose aborder des problèmes qui font mal
les regarder en face
tel que l’excision
Les femmes africaines sont doublement victimes d’abord de l’intérieur, au sein même de leur culture, et ensuite de l’extérieure (leurs sauveteurs )…Si l’impact du féminisme occidental a été bénéfique aux femmes africaines ,les effets positifs on y été constamment amoindris par le rôle des militantes occidentales qui tiennent à parler pour les femmes africaines ,,les faisant ainsi se taire( Dominic Thomas : Noirs d’encre p 154)
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Maintenir la pratique de l’excision permet aux immigrés d’éviter la marginalisation et donc la rupture avec la société d’origine ,et peut être et c’est le plus important ,de lier des liens avec la communauté africaine résidente en France (p 157)
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Son Roman: “Rebelle”
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On apprend que grâce à l’excision les jeunes femmes allaient enfin devenir des femmes digne d’être respectée ..le village entier les admirerait mais la narratrice pose alors la question
N’étaient elles pas née femmes ?
Fatou Ké¨ta ,pense t elle à la déclaration de Simone de Beauvoir qui dans un autre registre avait déclaré « .on ne nait pas femme on le devient » en affirment que la féminité ne peut être acquise que par une émancipation consciente et en assumant sa responsabilité personnelle (Dominic Thomas : Noirs d’encre p 166
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Calixthe Beyala
Calixthe est bien connue en France
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C’est une militante
Elle attaque
et on l’attaque
Elle défend sa culture mais avec un esprit critique
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En 1995 elle s’adresse aux françaises
lettre d’une africaine à ses soeurs occidentales
Elle parle de l’excision et la polygamie
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En 2000 elle écrit aux siens
lettre d’une afro Française à ses compatriotes (2000)
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Certes elle est féministe
Mais avec les africains il lui faut prendre des gants
Elle négocie !
C’est le féminisme de la négociation
dans de nombreuses cultures africaines ,le fondement des valeurs partagées sont les principes de négociation ,d’arrangement, de compromis ,d’équilibre …le féminisme africain combat avec les armes de la négociation et du compromis
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L’arrogance des occidentaux
François Lionnet déclare
Condamner l’excision en tant que violation des droits de L’homme c’est présupposer arbitrairement qu’une telle pratique est la seule forme de violence sanctionnée culturellement et qui mérite d’être dénoncée alors que nous savons que de nombreuses autres formes de violence ne sont pas réprimée par la loi dans le contexte occidentale ,et que certaines de ces pratiques sont répréhensibles et choquantes pour les africains ( p 164)
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