Al Ghazali : Un philosophe devenu Soufi (1058-1111)

Al Ghazali  est né à Tûs  (prés de Machhad )dans la perse orientale

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Enseignant  

En 1081 ,Al Ghazali  étudie  le droit, la théologie ,la philosophie à Nichapour  capitale du Khorasan ,une des plus importantes  cités islamique du moyen âge

en 1085 il enseigne à la madrasa de Nichapour

en 1091 il en devient le directeur

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Il  écrit alors 2 traités sur la philosophie  

« les buts que recherchent  les philosophes »

et en 1095  Le Tahafut al-Falasifal’incohérence des philosophes »  

Il conteste la confiance que les philosophes  mettent dans la seule raison pour parvenir à la Vérité

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Ce livre eut un retentissement considérable autant chez les musulmans que chez les Chrétiens

Il fut pour certains historiens « la raison du déclin inexorable de la pensée philosophique grecque dans le monde islamique »

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Le doute

Il connaît alors un période  de doute 

Apres 2 mois de lutte , une lumière  qu’il attribue à Dieu le guérit  a jamais de sa maladie

 

Il raconte cette épreuve dans son livre

(Al-Munqid min adalâl), erreur et delivrance

c’est une sorte de  biographie

genre « les confessions » de saint Augustin 

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Il décide alors  de reprendre l’examen objectif  de tout ce qu’il avait appris et enseigné

Il en conclut que

ce n’est pas par  instruction que l’on peut atteindre les vertus essentielles ,mais seulement par l’expérience ,la vie intérieure  et la transformation du caractère

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L’avant garde des modernistes ?

 A l’exemple des modernistes catholiques du début du XXé siècle

Il réfute la théologie, en reconnaît ses méfaits, en ,mesure ses limites , en réfute 20 théses ,incompatibles à ses yeux avec le dogme de l’Islam …

il serait donc le Loisy des musulmans,10 siécles plus tôt

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Serait il comme Tyrell qui a son tour au début du 20é siècle, rejettera tous les dogmes ?

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 pacifique  

En politique on évitera dans un souci d’apaisement   de ranimer  des souvenirs de querelles qui ont divisé les compagnons du prophéte  On  évoquera  au contraire leurs vertus et leurs mérites …

Ce qui lui importe  c’est de regrouper la communauté autour de la seule source de certitude ;le coran et la sunna  et pour  y réussir de  regrouper sans sectarisme, dans une diversité d’opinion sans doute nécessaire ,mais tolérante ,respectueuse aussi bien des données révélés et traditionnelles que des autorités établis Lagiust  

La voie royale

Enfin il découvre le voie royale  de la connaissance  savoureuse et le secret des « dévoilements » fruits de l’inspiration divine ,la gnose des sages  .C’est la voie des soufis  (Gardet  p 47)

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Le pèlerin 

En 1095 il quitte brusquement son enseignement et  se retire en Syrie où il vécut pendant  2ans  les vie des soufis 

puis pendant 10 ans il mena une d’exilé

Il fait un pèlerinage à Jérusalem ,à La Mecque , à Médine…

Il séjourne a Alexandrie pour connaître les évangiles et l’enseignement des chrétiens

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Il  expérimente la « présence de Dieu »

il connaît de multiples illuminations intérieures

Il  regrette les années d’études qui avaient asséchés son ceour

et qui lui avaient rendu difficile l’accés à ces momenst d’xstase en presnce de Due

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La Somme

Il retourne à Tus et écrit son œuvre  principale Ihya’ `Ulum al-Din   

 ( La Revivification des sciences de la religion)

qui est une véritable encyclopédie des sciences religieuses

une somme à la saint Thomas d’Aquin qui du reste s’en inspirera   

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en 1105 ,on le supplie de reprendre l’enseignement

car on voit en lui le « réformateur de la religion

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Il meurt à Tus en 1111

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