Les voyages en Afrique de René Caillé et de Clapperton au début du 19é siécle
D‘après « Quand les Européens découvraient l’Afrique intérieure » par Olivier Grenouilleau
René Caillé (1739-1838) : Tombouctou
fils d’un boulanger alcoolique condamné au bagne pour vol ,il s’évade en lisant des romans d’aventure
Cliquez ICI
**
En Avril 1827 ,il part de Boké longe le massif de Fouta Djalon, passe les sources du Sénégal, atteint Tiémé dans l’actuelle Côte d’Ivoire où il tombe malade .
En Janvier 1828 il reprend sa route , séjourne à Djenné du 11 au 23 mars 1828 .puis prend un bateau pour Tombouctou qu’il atteint le 20 avril 1828
Le 4 mai, il se joint à une caravane pour aller au Maroc et atteint Féz
**
Clapperton(1766-1827) : Sokoto
Clapperton est né en 1766
Il commence à explorer l’Afrique en 1822
Cliquez ICI
**
1é voyage
En 1822 Clapperton part de Tripoli ,atteint le lac Tchad , traverse le Bornou où il est très bien accueilli par le sultan .Il suit donc la route que les commerçants empruntent depuis si longtemps
Cliquez ICI
Il passe ensuite a Sokoto
il fut comblé de marques d’attention les plus flatteuses …par Bello le sultan (p 41)
Cliquez ICI
Clapperton rentre à Tripoli en janvier 1825
**
2é voyage
A Sokoto Clapperton apprit du sultan Bello que l’établissement d’une relation amicale avec l’Angleterre lui serait très agréable ..de même qu’il était t prêt à adopter des mesures propres à arreter la partie du commerce des esclaves p 42
Clapperton y retourne donc .
Il arrive en novembre 1826 à Ouidah avec Richard Lander, traverse le pays Yoruba et le fleuve Niger, atteint Kano en juillet puis Sokoto. Il projette ensuite de se rendre au Bornou mais meurt de dysenterie le 13 avril 1828.
Richard Lander, rentre en Europe en rapportant les notes de Clapperton (p 52)
puis repart en 1830 avec son frère
le pays au-delà de Fariga ressemble à quelques unes des plus belles provinces d’Angleterre vers la fin du mois d’avril tant il est verdoyant et magnifique( p 95)
mais Lander est moins enthousiaste en parlant des habitants
en pensant à nos petites maisons si propres et leurs habitants si affairés ,les sales huttes de boue et les naturels indigènes souillent de leur aspect le pays qu’ils habitent et l’âme se resserrent ici à la vue d’une belle nature au lieu de s‘épanouir p 97
à l’intérieur des terres, le peuple est plus sérieux plus grave dans ses manières que ceux qui avoisinent les côtes …presque tous les nègres de la côte sont de misérables fripons( p 152 …)
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.