Abd el-Kader : Un humaniste
Selon Ahmed Boumediene dans son livre « Abd el Kader l’harmonie des contraires »
Non seulement l’émir Abd el Kader avait en sa possession des portraits dessinées et photo graphiques ; mais il accepte également que Horace Vernet fasse son portrait (p 142)
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Il aimait la musique classique
Il semblait gouter beaucoup et trouver toujours trop courte les mélodies de Schubert (p 144)
il accepte l’invitation de la princesse Mathilde à son salon mondain où les frères Goncourt ,Dumas, Théophile Gauthier ont leurs habitudes (145)
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Il est enthousiasmé, fasciné par les sciences
pour lui il n’y a pas d’opposition entre la science et la foi
les prophètes ne sont pas venus discuter avec les philosophes ,ni faire disparaitre la science de la médecine celle des astres ou de la géométrie…Celui qui dit que de telles connaissance scientifiques contredisent la religion pèche contre la religion (p 149)
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Le progrès
Il attaque ceux qui seraient tentés de se satisfaire exclusivement de ce que leurs prédécesseurs ont fait avant eux … ce qui serait un grand danger et en même temps la marque d’un esprit débile …et pour cela il est vitale que l’islam s’ouvre à l’Europe ( p 150)
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Abd el Kader visite les expositions universelles de 1855 et de 1865
ce lieu est le palais de l’intelligence animé par le souffle de Dieu p 152
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Il encourage Ferdinand de Lesseps qui projette de construire le canal de Suez et qui écrit plus tard
il s’empressa de venir à ma rencontre… ,il me fit asseoir à côté de lui dans sa calèche et nous traversâmes ainsi la ville de Damas p 154
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Venu lors de l’inauguration du canal Abd el Kader y voit un lieu de rencontre entre l’Orient et l’Occident
la cérémonie se déroula dans 2 pavillons dans l’un, les ulémas, les imans …dans l’autre l’évêque catholique et les moines franciscains (p 156)
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mais il invite l’humanité à rester humble et soumise à Dieu
Dés que l’on dit c’est parfait . prend garde ,l’anéantissement est tout proche .La perfection véritable n’appartient qu’ à Dieu très haut ,à lui seul
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le soufi Abd el kader n’avait pas eu d’autre volonté que d’insuffler un Esprit à une modernité sans âme (p 158)
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