Livre de la sagesse (ch 16 et 17 ): La foi qui sauve et la peur des incroyants
La foi qui sauve (Ch 16)
Au temps de l’exode quand les serpents survinrent dans le désert, les croyants furent sauvés
Quand ces bêtes venimeuses se déchaînèrent contre les tiens et qu’ils périssaient sous la morsure des serpents sinueux,
ta colère ne dura pas jusqu’au bout.
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Le sauveur
L’auteur du livre de la sagesse ,
50 ans avant la venue du Christ
en est convaincu
Un sauveur va venir
le sauveur pour tous
et non seulement pour les juifs (16,7ss)
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c’est ainsi qu’il annonce la venue du sauveur , l’enseignement du Verbe et le partage du pain de vie
En effet, quiconque se retournait était sauvé, non par l’objet regardé, mais par toi, le Sauveur de tous
Le Verbe qui guérit
Ni herbe ni pommade ne vint les soulager, mais ta Parole, Seigneur, elle qui guérit tout.
Le pain de vie
tu as distribué à ton peuple une nourriture d’anges, tu lui as procuré du ciel, sans effort de sa part, un pain tout préparé,
ayant la capacité de toute saveur et adapté à tous les goûts.
Par là, tes fils que tu as aimés, Seigneur, devaient apprendre que ce n’est pas la production de fruits qui nourrit l’homme,
mais bien ta parole qui fait subsister ceux qui croient en toi. (16,26 )
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La peur des incroyants (Ch 17)
La foi est source de paix
La confiance est source d’amour
mais que de craintes pour les impies qui ne croient plus en rien
Eux, durant cette nuit vraiment insupportable
et sortie des profondeurs de l’insupportable Hadès,
ils étaient à la fois poursuivis par des fantômes monstrueux
et paralysés par la démission de leur âme ;
une peur soudaine et inattendue s’était déversée en eux.
ils mouraient de peur,
refusant même de regarder cet air auquel il n’y avait pas moyen d’échapper.
Fût-il laboureur, berger
ou employé à de durs travaux au désert,
saisi à l’improviste, il subissait la nécessité inéluctable,
car tous étaient liés par une même chaîne de ténèbres.
Le sifflement du vent,
le chant mélodieux des oiseaux dans les rameaux touffus,
la cadence de l’eau coulant avec violence,
le bruit sec des pierres qui dégringolent,
la course invisible d’animaux bondissants,
le rugissement des bêtes les plus sauvages
ou l’écho renvoyé par le creux des montagnes,
tout cela les paralysait de peur (17,10-19).
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