Kigali ,capitale du Rwanda et capitale africaine de la danse

D’après un article de Carine Plancke dans la revue « cahiers d’études africaines» N°220 (p 712-731)  

 

En 1998, soit 4 ans après le génocide,

Kigali a été désignée par l’Union africaine comme la capitale de la danse africaine (p712)

signe du courage de tous les habitants d’un peuple qui veulent non pas oublier

mais se surpasser après le drame épouvantable qu’ils ont vécu

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Revivre en remettant en scène les traditions chorégraphiques et musicales de toutes les ethnies sans distinction

« Dans le « nouveau Rwanda »  selon Susan Reed  la centralité de la danse comme signe d’idendité est plus importante maintenant qu’à toute autre époque de l’histoire (p713)

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Reprendre les danses de la cour royale  comprenant des danses guerrières exécutées par des jeunes nobles

et des danses féminines  qui insistent davantage sur la beauté et la grâce

ou bien des danses populaires dont les thèmes font références à la vache

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Au temps des rois il y avait un  ballet national

qui  disposait d’une troupe régionale dans chaque district

ce ballet n’existe plus

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Inganzo Ngari

Actuellement le ballet le plus connu est l »‘Inganzo Ngari »

ce nom signifie « Création large » (p 719)

La plupart des danseurs sont soit des étudiants, soit des enseignants  ,soit des employés d’entreprises .Ils ont tous entre 20  et 35 ans ..Le président en 2015 faisait des études d’ingénieur (p720)

Ils reprennent les pas traditionnels mais aussi cherchent à créer des nouveauté en s’inspirant des danses venues d’ailleurs    

Ainsi ,ils furent fortement impressionnés par les danses folkloriques chinoises découvertes sur internet et lors d’un voyage  en chine  ( p723 )

comme celle des Tangs

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Cela transparait surtout par l’importance accordées aux costumes qui , en sus d’être de plus en plus colorés et brillants ,sont changés  plusieurs fois au cours d’une  même performance  (p722)

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Le nouveau Rwanda

Il s’agit de créer une image d’une nation réconciliée  dynamique  et prospère ( p 728)

Le Rwanda a connu un développement impressionnant sur les 20 dernières années et les performances énergétiques des danseurs reflètent  l’énergie et le désir  du gouvernement et du peuple rwandais de pousser le pays vers des hauteurs  encore plus élevé (p727)

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mais tout n’est pas forcement rose  

ses performances  s’avèrent un outil de diffusion d’une idéologie politique   … comme au niveau gouvernemental, la troupe présente des tendances  autoritaires p 728) 

Cet article a été publié le 24 novembre, 2017 à 15:05 et est catégorisé sous Rwanda. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.